Sol a sept ans. Sa mère la conduit chez son père et chez ses tantes. La maisonnée vibre des préparatifs de la fête qui sera donnée ce soir-là.
Tótem est un film mexicain tourné à hauteur d’enfant. Le procédé n’est pas nouveau. Il produit des résultats contrastés. Début 2022, j’avais énormément aimé Un monde, l’immersion traumatisante, filmée de son point de vue, d’une fillette dans son école primaire. J’avais trouvé plus convenu Petite Solange, qui racontait le divorce des parents d’une pré-adolescente. En 2023, dans L’Île rouge, Robin Campillo racontait ses souvenirs d’enfance à Madagascar, au début des années 70, dans un camp militaire de coopérants français.
Tótem a une immense qualité : il réussit à la perfection à reconstituer l’ambiance fiévreuse des préparatifs d’une fête. Il le fait d’autant mieux que ces préparatifs sont vus à travers les yeux de Sol, avec leur part de mystère, d’incongruité voire d’ironie. On comprend très vite qu’autre chose se joue : le père de Sol, Tona, âgé de vingt-sept ans à peine, se meurt dans la chambre d’à côté, sous la garde d’une infirmière aimante et son anniversaire qui se prépare sera très probablement son dernier.
Le problème de Tótem est que, une fois ce cadre posé, plus rien ne s’y passe. Le film fait du surplace, se contentant d’ajouter des scènes quasi-identiques, rajoutant plusieurs couches de personnages plus ou moins originaux (un grand-père psychanalyste qui s’exprime grâce à un laryngophone, une tante qui se refait sa teinture, une autre qui se muscle le fessier avec des électrostimulateurs…) jusqu’à la fête nocturne, sa cohorte d’amis aussi fidèles qu’émus, et l’épilogue qu’on savait par avance inéluctable.
Heraldo, un jeune voyou en cavale, trouve refuge dans le motel d’Elias, son vieux propriétaire alcoolique et portant beau, et de Dayana, son accorte réceptionniste.

Ruth Goldman est une octogénaire encore ingambe qui, après avoir toute sa vie travaillé en cuisine, aime encore mitonner de savoureux repas. Mais, souffrant d’Alzheimer, elle doit quitter son domicile pour aller finir ses jours dans une luxueuse maison de retraite.
À la fin des années vingt, Eileen Gray, une architecte irlandaise, a construit une petite maison à Roquebrune Cap-Martin. Cette villa avant-gardiste, coincée entre la voie ferrée et la Méditerranée, fut baptisée E.1027 en mêlant les initiales de son nom et de Jean Badovici, architecte et rédacteur en chef de la revue L’Architecture vivante, qui partageait alors sa vie (10 =J, 2 = B, G=7). Mais le couple s’est séparé et Le Corbusier, ami de Badovici, fit main basse sur la maison qu’il adorait, en la recouvrant de fresques qui en dénaturèrent l’apparence et en laissant la postérité lui en attribuer la paternité.
George Woodhouse (Michael Fassbender) et sa femme Kathryn (Cate Blanchett) travaillent ensemble dans un service de contre-espionnage britannique dirigé par Arthur Stieglitz (Pierce Brosnan). George est chargé d’identifier une taupe. Sa propre femme figure parmi les suspects potentiels.
Un robot domestique, l’unité Rozzum7134, s’échoue sur une île inhabitée après une tempête. Programmé pour servir les humains, il doit s’acclimater à un milieu inhospitalier qui lui est spontanément hostile. Son chemin croise celui d’un oisillon orphelin. Le robot sauvage s’investit dans la mission qu’il croit s’être vu confier : accompagner cet oison fragile dans ses apprentissages et le préparer à la prochaine migration.