Enfant star, révélée dès ses onze ans par le Mickey Mouse Club , Britney Spears accède à la célébrité à seize ans avec … Baby One More Time en 1998. Chanteuse de pop à la voix puissante et grave, elle s’inspire de Madonna et de ses chorégraphies millimétrées. Elle s’adresse à un public adolescent ; mais ses tenues très dénudées ont tôt fait de choquer l’Amérique puritaine. Sa liaison avec Justin Timberlake et sa rupture lui valent l’attention étouffante des paparazzi.
Mariée en 2004, elle a deux fils en 2005 et 2006. Mais son divorce lui fait perdre pied. Elle provoque un scandale en se rasant la tête et en agressant un photographe. Internée contre son gré, elle est placée sous la tutelle de son père en 2008 qui gère, dans des conditions opaques, sa personne et ses finances. Treize ans plus tard, la chanteuse, qui continue pourtant à se produire, mais refuse désormais tout contact avec la presse, est toujours sous tutelle. Cette situation anormale suscite un mouvement de solidarité #FreeBritney.
Ce documentaire est le résultat d’une enquête menée par le New York Times. Il a été diffusé le 5 février 2021 sur la chaîne FX et est accessible depuis cette date aux Etats-Unis sur Hulu. Amazon Prime Video en assure depuis hier, 5 avril, la diffusion en France, en Allemagne et en Autriche. Sa sortie a immédiatement attiré l’attention du public tant la célébrité de la chanteuse reste grande et sa situation juridique controversée.
C’est en effet autour de sa tutelle et des interrogations qu’elle soulève que ce court documentaire, de soixante-quatorze minutes à peine, s’organise. Sur la jeunesse de la chanteuse, dans une petite ville de Louisiane où elle s’illustre vite dans la chorale de l’église baptiste, sur sa soudaine célébrité, sur l’enchaînement toxique des enregistrements et des tournées, le documentaire passe très vite. Trop vite peut-être pour ses fans enamourés – qui n’auraient en tout état de cause pas appris grand chose qu’ils ne sussent déjà.
Mais pour les autres – dont je suis – le principal intérêt de ce court documentaire se trouve dans la bataille juridique qui se joue autour de la star, de sa santé et, semble-t-il plus encore, de son argent. Constatant la dégradation de sa santé psychique et son internement d’office, un juge de Los Angeles l’a placée sous la co-tutelle de son père, Jamie Spears et d’un avocat ami de la famille, Andrew Wallet. La tutelle est-elle exercée au mieux des intérêts moraux et financiers de la chanteuse ? ou Britney est-elle en vérité bâillonnée contre son gré ? Les deux thèses s’affrontent. La seconde a quelques relents complotistes. Mais ce n’est pas la moins séduisante. Et c’est celle qu’accréditent les fans de la chanteuse ainsi que ce documentaire qui n’a pas obtenu des membres de la famille les réponses aux questions qu’il lui avait adressées.
Oskar est un jeune collégien mal dans sa peau. Il habite seul avec sa mère divorcée dans un petit appartement d’une cité HLM. Il est la tête de Turc de ses camarades. S’installe dans l’appartement voisin du sien une jeune fille, Eli, au comportement mystérieux qu’accompagne un homme d’âge mur qu’elle présente comme son père.
Paris. Fin des années soixante, début des années soixante-dix. Fernande Grudet alias madame Claude (Karole Rocher) dirige d’une main de fer un réseau de prostituées qui ont pour clients l’élite administrative et financière de la France pompidolienne. Elle bénéficie de l’appui de la pègre et de la police qu’elle renseigne régulièrement sur ses habitués. Pour autant, elle vit dans l’angoisse permanente d’être rackettée voire éliminée.
La quarantaine, France (Karin Viard) élève seule à Dunkerque ses trois filles adolescentes. Licenciée d’un groupe sidérurgique en faillite, elle décide, après une tentative de suicide, de remonter la pente en allant travailler à Paris. Elle y devient la femme de ménage de Stéphane, un requin de la finance qui brasse des millions entre la City et La Défense et amène en week-end à Venise dans son bimoteur les top models qui défilent dans son lit. France a tôt fait de se rendre indispensable à Stéphane en babysittant Alban, son fils de quatre ans dont il est incapable de s’occuper. Mais la confiance qui s’installe peu à peu entre eux sera brutalement brisée par une consternante révélation.
Kit (Brie Larson) est une artiste née qui vit la tête dans les nuages, au milieu des arcs-en-ciel, des paillettes et des licornes. Après avoir été renvoyée de son école d’art, parce que ses réalisations ne se conformaient pas aux canons lugubres de son professeur, elle accepte, sous la pression de ses parents, de rentrer dans le rang et de travailler dans une agence d’intérim.
Le 24 décembre 1994, en pleine guerre civile algérienne, un commando de quatre hommes du GIA prend en otage le vol AF8969 Alger-Paris. Les revendications du commando sont floues : veut-il la libération des deux leaders du GIA ? ou veut-il transformer l’Airbus en bombe volante et l’écraser sur la Tour Eiffel ? L’avion reste bloqué à Alger pendant deux jours ; le commando libère une partie des otages mais en exécute trois avant d’obtenir l’autorisation de décoller. Détourné sur l’aéroport de Marseille Marignane, il y est accueilli par le GIGN qui a reçu des autorités française l’ordre de donner l’assaut.
Einar et Nadja forment un jeune couple suédois aimant. Lui a passé son diplôme d’ingénieur ; elle, d’origine somalienne, étudie la médecine. Alors que Nadja vient d’apprendre qu’elle est enceinte mais ne l’a pas encore dit à son mari, Einar lui offre un week-end d’oxygénation, loin de Stockholm, dans les plaines enneigées et désertiques du nord de la Suède. Mais le couple croise en chemin une bande de jeunes chasseurs racistes…
L’action de Tout est pardonné se déroule en trois parties différentes dans le temps et dans l’espace. Elle commence à Vienne où on découvre Victor (Paul Blain), Annette (Marie-Christine Friedrich) sa compagne autrichienne et Pamela leur petite fille de six ans. Ils forment une famille en apparence unie mais dont le bonheur semble menacé par d’insidieuses failles. Victor en effet est hanté par ses démons intérieurs. De retour à Paris, la famille éclate. Victor qui n’arrive pas à décrocher de la drogue abandonne le domicile conjugal, vit un temps avec une junkie, ne laissant à Annette d’autre alternative que la fuite avec sa fille.
Quelle image le cinéma et la télévision renvoient-ils des personnes transgenres ? Depuis la naissance du cinéma, elles ont été filmées de toutes sortes de façons. La manière de les montrer joue un rôle déterminant dans la construction de l’identité des personnes transgenres qui sont souvent privées de modèles dans leur environnement immédiat.
Harry Caul (Gene Hackman) est un professionnel de la surveillance. Grâce aux technologies de pointe qu’il utilise, il est capable, avec les collaborateurs qu’il s’est adjoint, d’enregistrer n’importe quelle conversation.