Dernier train pour Busan ★★★☆

Prenez The Walking Dead et Snowpiercer. Mélangez. Consommez glacé.

The Walking Dead pour les zombies qui, frappés d’un mal étrange, renaissent à la mort et pourchassent les survivants pour les mordre et les contaminer.

Snowpiercer pour le train lancé à toute vitesse qui reproduit dans son espace confiné les divisions du monde extérieur.

Dernier train pour Busan raconte, vous l’aurez compris, l’histoire d’un groupe de passagers quittant Séoul à l’instant où s’y déclenche une terrible épidémie. Un enragé qui est parvenu à entrer in extremis dans le train en contamine la plupart des passagers. Quelques uns, claquemurés dans un wagon, s’organisent pour survivre. Parmi eux un père divorcé et sa fille, une femme enceinte et son mari débonnaire, deux adolescents amoureux, un clochard, un PDG égoïste…

Les recettes utilisées ne sont pourtant pas très originales. On a déjà vu beaucoup de zombies au cinéma : en général pas très vifs et très affamés (La Nuit des morts-vivants de George A. Romero en a fixé les standards) mais parfois véloces (28 jours après, Z World) et même comiques (Shaun of the Dead, Bienvenue à Zombieland). Les zombies coréens, eux, courent très vite mais ont quelques tares dont nos héros sauront tirer avantage.

Autre recette éculée : le groupe hétérogène obligé de s’unir pour combattre qui perd ses membres l’un après l’autre. La régularité de ces morts devient à la fin presque mécanique et je vous invite à faire vos pronostics (il n’y a pas de Noir qui serait probablement mort en premier !).

Pour autant Dernier train pour Busan est un film de genre parfaitement réussi qui nous tient en haleine pendant deux heures. À  cause de lui vous ne prendrez plus jamais le TGV en paix.

La bande-annonce

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