La vie est belge ★★★☆

Deux fanfares, l’une wallonne, l’autre flamande, sont sélectionnées pour représenter la Belgique à la finale européenne. Uniront-elles leur force ou s’affronteront-elles dans un combat stérile ?

Vous pensez connaître d’avance la réponse à cette question ? Vous vous trompez. La moindre des qualités de La vie est belge (jolie traduction du titre originel Brabançonne qui n’aurait en effet pas été immédiatement compris d’un public français) n’est pas de sortir du chemin tout tracé qu’annonçait ce scénario prévisible. À cause du décès du soliste flamand, à cause des rêves de gloire du soliste wallon, l’histoire de ces deux fanfares avance sans un temps mort vers une conclusion aussi joyeuse qu’inattendue. Et elle le fait, sous la forme réjouissante de la comédie musicale, soutenant la gageure d’agrémenter le film de jolies chansons sans ralentir l’action. Rajoutez à cela le second rôle de Erika Sainte, une jolie espoir belge revue depuis dans Baron noir et vous comprendrez que ma joie a été totale.

Dans les festivals européens du cinéma organisés aux quatre coins du monde, chaque pays d’Europe a son film fétiche, censé donner de lui l’image la plus positive. Ce fut longtemps Amélie Poulain pour la France, Good Bye Lenin! ou La Vie des autres pour l’Allemagne, La Grande Bellezza pour l’Italie. Si j’étais ambassadeur de Belgique je proposerais sans hésiter La vie est belge.

La bande-annonce

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