Deux potes deviennent trafiquants d’armes… pour le gouvernement américain.
Que tourner après « Very Bad Trip » ? Pour répondre à ce défi, Todd Phillips a commencé par tourner « Very Bad Trip 2 » en 2011 puis « Very Bad Trip 3 » en 2013. Puis, parce qu’il fallait bien passer à autre chose, il s’est emparé de cette histoire vraie.
Des war dogs, des chiens de guerre qui s’enrichissent du commerce des armes, le cinéma en a déjà montrés. « Lord of War » d’Andrew Niccol avec Nicholas Cage peignait la vie du trafiquant d’armes ukrainien Viktor Bout.
Mais « War Dogs » n’est pas un film sur la guerre et ses trafics. « Arms and the Dudes » aurait fait un titre plus fidèle. Car s’il y est question d’armes, son sujet est les deux lascars qui s’enrichissent de leur commerce. Jonah Hill est un escroc à la petite semaine dont le bagout se rit de tous les obstacles. Miles Teller joue son ami d’enfance, entrainé malgré lui dans des mensonges de plus en plus dangereux.
« War Dogs » a un double défaut. Il n’est pas assez drôle pour être drôle : malgré la présence de Jonah Hill au générique, Todd Phillips a égaré l’humour transgressif qui avait fait le succès du premier « Very Bad Trip » (jetons un voile pudique sur les deux suivants oubliables et oubliés). Il n’est pas non plus assez sérieux pour être sérieux. « Lord of War » et son inoubliable première scène étaient indépassables. Ils ne seront pas dépassés.
La première scène de Lord of War c’est bien celle où on suivait la « vie » d’une balle ?
Ou bien je me mélange avec un autre film ?
C’est bien celle là Arnaud