
À la fin des années trente, une jeune Allemande polyglotte, Maria Reiche (Devrim Lingnau), venue enseigner les mathématiques à Lima, se lie avec un archéologue français (Guillaume Galienne) qui étudie un chantier de fouilles près de Nazca, dans le sud du Pérou.
Lady Nazca aurait pu être un biopic. La vie de Maria Reiche (1903-1998) qui traverse le siècle s’y serait sans doute bien prêtée. Mais le film choisit à raison de se concentrer sur la découverte des géoglyphes de Nazca dessinés par une civilisation pré-inca au début de notre ère.
Lady Nazca fait le portrait d’une jeune femme torturée – par l’époque troublée qu’elle traverse, par son homosexualité refoulée, par sa vocation ratée – qui trouve enfin un sens à donner à sa vie et un lieu où s’épanouir. Il raconte l’âpre combat qu’elle doit mener face à un archéologue français qui ne mesure pas l’importance de sa découverte et face au propriétaire latifundiaire péruvien qui revendique la propriété de ces terres et veut les transformer en champs de coton.
Lady Nazca est un film très classique qui ne révolutionnera pas le cinéma. Mais il nous fait voyager dans des paysages à couper le souffle et m’a fait découvrir un personnage historique dont je ne savais rien.


La Filmothèque du Quartier Latin programme une rétrospective Coppola. C’est l’occasion de revoir ses palmes d’or (Le Parrain, Apocalypse now) et de combler les trous de sa filmographie.




