En 1970, l’homme le plus puissant du monde libre, Richard M. Nixon, reçoit à la Maison-Blanche la star la plus adulée de son temps, Elvis A. Presley. Que se sont-ils dits ? Probablement pas grand’chose. Mais cette rencontre mythique a stimulé l’imagination de Liza Johnson qui en a fait un film.
Bien mal lui en prit. Car « Elvis &Nixon » est totalement dénué d’intérêt. L’histoire ? Il n’y en a pas. Sinon celle d’une rencontre que peine à organiser l’entourage de la star (qui tente tant bien que mal de satisfaire ses lubies) et celui du président (deux énarques à lunettes qui ont compris l’impact qu’une photo avec le King pourrait avoir sur la popularité du Président républicain). Bien piètre tension dramatique !
Le film se réduit au cabotinage de ses acteurs principaux. Michael Shannon est un immense acteur, par le talent et par la taille. Il endosse les costumes improbables du King et joue à merveille la folie mégalomane de la star au crépuscule de sa carrière. Que dire en revanche de Kevin Spacey, horriblement grimé pour ressembler à « Tricky Dick » (Richard le roublard) ? Il doit son rôle à son interprétation de Franck Underwood dans « House of Cards ». Dix ans plus tôt, le rôle aurait été confié à Martin Sheen, le président de « West Wing ». Il aurait été plus ressemblant et plus convaincant.
Igor et Zhenia forment un couple uni. Ils font leurs premiers pas à Moscou dans la vie active : Zhenia vient d’être embauchée dans un journal branché tandis que Igor travaille comme taxi clandestin. Mais lentement, le fossé entre eux se creuse.
Deux fanfares, l’une wallonne, l’autre flamande, sont sélectionnées pour représenter la Belgique à la finale européenne. Uniront-elles leur force ou s’affronteront-elles dans un combat stérile ?
Lena (Emma Watson) est anglaise et hôtesse de l’air ; Daniel est allemand et photographe. Ils se rencontrent au Chili, à la veille de l’assassinat de Salvador Allende et sont emportés dans le coup de filet de la junte d’Augusto Pinochet. Lena est rapidement libérée ; mais Daniel, membre des jeunesses socialistes, est transporté à Colonia Dignidad, une colonie agricole sectaire fondée par un gourou allemand pédophile qui y fait régner un ordre de fer et qui abrite une prison secrète de la junte. Pour libérer Daniel, Lena décide de s’y enrôler.
L’inspecteur Ji-wook est un policier redoutable, passé maître dans les arts martiaux, qui terrifie les caïds les plus chevronnés. Mais l’inspecteur Ji-wook est aussi un homme animé, depuis son enfance, du désir inavouable de changer de sexe.
Freida, photographe surdouée, convie dans le plus grand secret ses meilleures amies à son mariage dans une belle maison portugaise à Goa. Mad, la chanteuse, Pam, la bourgeoise mal mariée, Nargis, la militante, Jo, l’actrice métisse, Su, la businesswoman, et même Laxmi, la bonne, sont chacune à leur façon des « déesses indiennes en colère ».
Dans l’Amérique de la Dépression, Tom Wolfe est un écrivain dont les manuscrits touffus ne sont pas publiés. Il trouve chez Maxwell Perkins un éditeur compréhensif et un père de substition.
Hockeyeur cloué au sol par une aérodromophobie (sic !), Steve Guibord est devenu le député
Alma est très attachée à son grand-père inconsolable de la perte de l’olivier ancestral déterré par ses fils pour financer leurs projets immobiliers. Elle ira jusqu’en Allemagne pour retrouver ce symbole perdu d’une enfance heureuse.
« L’histoire vraie », nous dit l’affiche, « avait ému le Brésil ». Depuis quelques années, l’argument fait florès. Autant en emporte le vent ou La Grande Vadrouille étaient-ils « basés sur une histoire vraie » ? Pourquoi faut-il que les films se réclament de la réalité ? Pour émouvoir le spectateur plus qu’une œuvre de pure fiction ne le ferait ? Pour se donner une crédibilité dont l’absence l’affaiblirait ? Ou tout simplement parce que les scénaristes sont en panne d’imagination ?