Un beau matin, Pierre quitte Paul. Pourquoi ? pour quoi ? Il prend la route à bord de son Alfa Roméo avec pour seul guide une application Internet qui lui permet de faire des rencontres d’un soir. Utilisant la même application, son amant part à sa recherche.
Dès la première image du film, le doute est levé. Jours de France n’a rien à voir avec l’hebdomadaire féminin qu’on feuilletait chez le coiffeur – en un temps où j’allais encore chez le coiffeur. On voit un homme à la fine moustache freddymercurienne dormant nu sur le dos, le sexe turgescent à demi visible à travers le slip en coton blanc.
Jours de France est donc un film gay comme Vecchiali ou Ducastel & Martineau aiment en tourner (voir par exemple Théo & Hugo dans le même bateau). C’est aussi un film triste. C’est l’histoire d’une séparation et d’une errance. De cette séparation, de ses motifs, on ne saura rien. De cette errance, on décrira les moindres rebondissements. Avec le risque de dilater jusqu’à l’excès un récit qui se construit au fil des rencontres : un adolescent homosexuel qui rêve de monter à Paris, une ancienne professeur de lettres qui s’est encroûtée en province, un VRP qui aime les « belles italiennes », une muse cachée dans les montagnes.
La durée inhabituelle de Jours de France (deux heures vingt-et-une) lui offre une belle idée de scénario malheureusement laissée en jachère. Ces personnages secondaires ne se contentent pas d’une brève saynète. Tandis que Pierre continue son errance à travers la France, on les suit dans leurs vies parallèles. On se demande si ces ré-apparitions fugaces feront sens. Il n’en est rien. Dommage.
Dernier intérêt du film s’il faut à tout prix lui en trouver : un voyage dans la « France périphérique », la France du Centre, de la Limagne, des Hautes Alpes. Une France de l’entre-deux, une France qui n’est ni profonde ni centrale. La France où l’on ne vit ni bien ni mal. La France où l’on s’ennuie.
Jean (Tahar Rahim) a trouvé un petit boulot d’assistant auprès de Stéphane (Olivier Gourmet) qui vit reclus, avec sa fille (Constance Rousseau), dans une grande demeure de la banlieue parisienne. Cet ancien photographe de mode y reproduit l’ancienne technique du daguerréotype qui exige de ses modèles d’interminables séquences de pose.
Elles sont brillantes. Elles sont intelligentes. Elles sont ambitieuses. Grâce à la mathématicienne Katherine Johnson, à la physicienne Mary Jackson et à l’informaticienne Dorothy Vaughan, la NASA enverra un homme dans l’espace.
J’avoue un penchant coupable pour les films de Claude Lelouch. J’en aime l’énergie débordante, le romantisme échevelé, le rythme endiablé, les intrigues polyphoniques, la musique envahissante, les dérapages pas toujours contrôlés. J’ai pour eux une indulgence excessive qui me conduit fidèlement à les voir à leur sortie au cinéma alors que les spectateurs les boudent et la critique les ignore.
Les Tswana bantouphones constituent le premier groupe ethnique du Bechuanaland, un territoire largement désertique d’Afrique australe. Le roi Khama III décida en 1885 de se placer sous la protection de la Couronne britannique pour se prémunir de l’expansionnisme des Boers d’Afrique du Sud. Son petit-fils monta sur le trône en 1925 à l’âge de quatre ans seulement. Tandis que la régence était confiée à son oncle, il partit parfaire son éducation à Londres. En 1947, il y rencontra Ruth Williams, en tomba amoureux et l’épousa contre l’avis du conseil de régence et contre celui de l’administration britannique. Il réussit néanmoins à la faire accepter de son peuple, mena le Botswana à l’indépendance en 1966 et en devint le premier président démocratiquement élu jusqu’à sa mort en 1980.
Félicité est une femme forte. Elle gagne sa vie en chantant dans un bar de Kinshasa. Mais quand son fils est victime d’un grave accident de la route, elle doit trouver l’argent exigé pour l’opération qui le sauvera de l’amputation.
Greta va fêter ses quinze ans. Adolescente mal dans sa peau, elle a l’impression que personne ne la comprend : ni ses parents, ni sa grande sœur, ni ses amis du lycée. Pour lutter contre la solitude, elle se réfugie dans un univers parallèle peuplé de créatures inquiétantes.
Kate (Clemence Poesy) et Justin (Stephen Campbelle Moore) attendent un enfant. Ils occupent le premier étage d’une maison bourgeoise de Londres. Theresa (Laura Birn) et Jon (David Morrissey) s’installent au rez-de-jardin de la même demeure. Ils ont quelques années de plus et attendent eux aussi un enfant. Les couples sympathisent avant qu’un événement dramatique ne les éloigne.
Rekia est kabyle. Quarante huit ans plus tôt son mari, Nour, est parti en France travailler dans le bâtiment. Chaque mois, il lui envoie, par son frère, un mandat. Mais les virements ont cessé depuis quatre ans. Inquiète, Rekia décide de prendre le bateau et de venir le chercher à Paris.
King Kong : le retour.