Elyas (Roschdy Zem) était chuteur opérationnel dans les forces spéciales. Revenu à la vie civile après une mission éprouvante en Afghanistan, il n’a pas récupéré des traumatismes qu’il y a subis et souffre désormais d’une sévère paranoïa. Un ancien compagnon d’armes (Dimitri Storoge) lui propose un contrat a priori sans risques : servir de garde du corps à un riche prince moyen-oriental, accompagné de sa femme et de sa fille. Mais cette mission va se révéler plus périlleuse que prévu.
Depuis Nid de guêpes (2001), on connaît le cinéma testostéroné de Florent-Emilio Siri. Il louche du côté des films d’action américains. Il met en scène des héros charismatiques et raconte des histoires hyper-violentes de braquages qui tournent mal ou de sanglantes prises d’otage. On ne pourra pas reprocher au distributeur de nous avoir menti sur la marchandise. Elyas nous donne ce qu’il nous promet : du sang, de la sueur et des larmes. Ici l’histoire improbable (attention spoiler) d’une gamine de treize ans, a priori effrontée et mal élevée mais au final si attachante, que son père, un riche émir a décidé de marier contre son gré à un vieux barbon et qu’une bête de guerre va prendre sous sa coupe façon Léon.
Roschdy Zem chausse le costume cravate du rôle titre, sans oublier les Ray Ban et le PAMAS G1. Il est peut-être l’un des acteurs les plus populaires et les plus respectés du cinéma français. Je n’ai jamais ni lu ni entendu la moindre critique négative à son sujet. Pourtant, on se demande ce qu’il vient faire dans cette série B. Sans doute avait-il, lui aussi, des impôts à payer. À près de soixante ans, même s’il conserve une forme impeccable, il a une bonne dizaine d’années de trop pour le rôle. On dirait Liam Neeson dans Taken 1, 2 ou 3. Et ce n’est pas un compliment !
Je l’ai trouvé très bien moi , étalant encore un peu plus sa palette de jeu, de plus, pas sûr qu’il connaisse les films de Liam Neesson , au point de s’en inspirer , aucun rapport déceler . Et pourquoi cet argument désuet et obsolète des impôts à payer ? Je pense que RZ est suffisamment sollicité pour choisir ses projets