« Les deux amis » est un drôle de film.
Ce n’est pas un film drôle.
Quoi qu’on rit de temps en temps ; car cette histoire triste n’est pas filmée tristement.
Ce que je viens d’écrire n’est pas très clair ?
Reprenons.
Clément (Vincent Macaigne, pitoyablement attendrissant) est fou amoureux de Mona qu’il rencontre à la gare du Nord.
Sauf que Mona (Golshifteh Farahani, lumineusement belle) a un secret : elle est en régime de semi-liberté et doit rentrer chaque soir dormir en prison.
Clément demande à son meilleur ami, Abel (Louis Garrel, bellâtrement auto-dérisoire), de servir d’entremetteur. Mais Abel tombe amoureux de Mona au premier regard. Emue de l’amour que lui porte Clément, troublée par l’attirance qu’elle ressent pour Abel, obsédée par l’urgence de regagner sa cellule, Mona doit choisir.
« Les deux amis » a le charme fou des triangles amoureux : Clément aime Mona qui aime Abel qui n’aime au fond que lui ? Et si c’était en fait l’inverse ? Abel qui aime Mona qui aime Clément ? ou alors, Abel et Clément, homosexuels en déni, qui s’aiment à travers Mona ??
Dans « House of Cards », Frank et Claire Underwood finissent par coucher avec leur garde du corps. En France, on a le triolisme autrement plus subtil.

Les Dossiers de l’Écran présentent : « Radicalisation : Des clés pour comprendre » avec un film de Marie-Castille Mention-Schaar qui raconte en parallèle l’histoire – vraie sinon vraisemblable – de Mélanie qui se radicalise et de Sonia qui se deradicalise.
On a tous un rêve inavoué : marcher sur la Lune, rencontrer Nelson Mandela, coucher avec Miss Monde…
Mais quelle mouche a piqué Hollywood de faire un remake du western indépassable de John Sturges (1960) avec Yul Brynner et Steve McQueen ? A-t-on voulu attirer un public nostalgique comme moi de ce chef d’œuvre ? Ou un autre qui ne l’aurait pas vu et qui s’imaginerait s’en approcher à travers son remake ? Qu’un pareil film puisse se monter est tristement révélateur de la paresse et de la frilosité des majors
Née en 1920, Anna Halprin danse depuis près d’un siècle. Elle a fréquenté les plus grands : Martha Graham dont elle fut l’élève, Merce Cunningham dont elle fut la partenaire, Trisha Brown dont elle fut le professeur. Elle a traversé tous les styles et les a souvent devancés comme dans « Profiles and Changes » où les danseurs se dénudaient sur scène : ce spectacle fut, pour ce motif, censuré en 1965 alors qu’une telle scène est aujourd’hui d’une banalité convenue.
Nero a grandi à Los Angeles. Il en a été expulsé vers le Mexique. Après plusieurs tentatives infructueuses, il parvient à revenir en Californie avec une idée en tête : servir dans les rangs de l’armée pour obtenir, à l’issue de son engagement, la citoyenneté américaine.
Dans la danse classique, tout part des pieds. Loïe Fuller décida de danser avec ses bras et inventa la danse moderne en 1892. Tournoyant sur un piédestal dans des jeux de lumière, noyée dans des mètres de soie, cette Américaine connut la gloire à Paris avant d’être éclipsée par sa compatriote Isadora Duncan.
Sangailé, dix sept ans, est mal dans sa peau, qu’elle taillade à coups de cutter. Elle rencontre Austié, une fille de son âge dans un aérodrome à l’occasion d’un show aérien.
Le cinéma iranien connaît depuis quelques années une belle effervescence.