Morse (2008) ★☆☆☆

Oskar est un jeune collégien mal dans sa peau. Il habite seul avec sa mère divorcée dans un petit appartement d’une cité HLM. Il est la tête de Turc de ses camarades. S’installe dans l’appartement voisin du sien une jeune fille, Eli, au comportement mystérieux qu’accompagne un homme d’âge mur qu’elle présente comme son père.

Morse est un film suédois entouré d’une réputation élogieuse que j’avais raté à sa sortie début 2009 en France. Il est l’œuvre de Tomas Alfredson, un réalisateur qui, trois ans plus tard, signait La Taupe, adaptation universellement saluée du best-seller de John Le Carré.

Morse est un film de vampires, un genre que le succès de Buffy puis de Twilight semble avoir définitivement catalogué. C’est précisément à Twilight et au conformisme trop sucré de ses cinq opus sortis à la même époque que Morse était opposé pour en souligner les qualités. Morse réussissait à merveille, disait-on, à retranscrire le malaise adolescent, ce moment où on s’interroge sur son identité, sur son corps, sur ses relations aux autres, sur les premiers émois de sa sexualité….

C’est peut-être le cas. Morse a en effet ces qualités que je ne lui dénierai pas. Mais son sujet désormais très convenu, son traitement ouaté ne m’ont pas touché. La faute à la caméra de Tomas Alfredson trop scandinave pour moi ? ou la faute à un genre dont décidément je ne vois pas l’intérêt ?

La bande-annonce

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