Confidente ★☆☆☆

Sabiha travaille sous pseudonyme dans un call center érotique pour rassembler la somme qui lui permettra de payer l’avocat qui la défend dans le procès qui l’oppose à son mari pour la garde de leur fils. Elle fait mine de partager les fantasmes les plus débridés que ses clients, pervers refoulés, maris mal mariés, veufs inconsolables, lui débitent au téléphone. Nous sommes à Ankara en 1999 le soir où un terrible tremblement de terre va tuer des milliers de victimes dans le nord-ouest de la Turquie. Sabiha est en ligne avec un lycéen pris sous les décombres dans un quartier d’Istanbul. Elle a le moyen de le sauver en contactant le procureur d’Ankara…

Confidente vaut surtout par son dispositif qui rappelle celui du très réussi polar danois The Guilty qui se déroulait en temps réel dans un centre d’appel de la police. Comme dans The Guilty, le film se déroule dans un seul lieu clos. Le scénario évolue avec les différentes conversations téléphoniques que noue Sabiha, avec cet adolescent à moitié enseveli, avec le procureur d’Ankara, avec un parrain de la mafia…

Le pitch est alléchant. la première demi-heure tient ses promesses. Mais hélas, malgré le beau visage de Saadet Işıl Aksoy, le film – qui dure soixante-seize minutes à peine – se perd dans sa seconde partie dans des rebondissements médiocrement crédibles, jusqu’à un dénouement dispensable.

Dommage…

La bande-annonce

Un commentaire sur “Confidente ★☆☆☆

  1. Effectivement film réussi pour un huis-clos et excellente interprète mais il fallait ne pas être distrait ou piquer 2 mns de somme juste à l’endroit que vous précisez. À la fin sentiment partagé, soit « tout ça pour ça  » soit « je n’ai rien compris à la fin, qui parle fort derrière la porte? où est son chef et les autres opératrices, c’est quoi la chambre rouge, comment qui pourquoi… »

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