Baby ★☆☆☆

Beau comme un ange, Wellington est abandonné à son sort à la sortie d’un centre de détention dans l’immense mégalopole de São Paulo . Sa famille lui a tourné le dos. Dans un cinéma porno, il rencontre Ronaldo. Prostitué occasionnel et dealeur, le quadragénaire prend le jeune homme sous son aile. Une complicité amoureuse naît entre eux.

Une blague circule qui m’amuse beaucoup : le président Trump aurait décidé d’enlever de l’alphabet les lettres L, G, B, T, Q, I, A….. Elle aurait pu tout aussi bien s’appliquer au président Bolsonaro qui partageait avec son homologue américain la même homophobie.

Nouvelle figure du cinéma queer, le brésilien Marcelo Caetano signe son second film après Corpo Electrico en 2017. Il arrive sur les écrans auréolé de son succès à Cannes l’an dernier à la Semaine internationale de la critique.

Sans doute, Baby est-il une vibrante ode à la liberté, au droit de chacun de choisir son orientation sexuelle. On ne peut que prendre fait et cause pour lui, s’apitoyer des coups du sort qui le frappent, se réjouir de la rare sollicitude qui lui est manifestée.

Mais, dans son genre déjà bien exploré, Baby est trop banal pour laisser une trace durable.

La bande-annonce

Je le jure ★★☆☆

Fabio est un homme taiseux qui travaille chez un ferrailleur en Moselle, près de la frontière allemande. À l’insu de sa famille et de ses amis, il entretient une relation avec Marie, plus âgée que lui d’une vingtaine d’années. Un jour, il reçoit une convocation pour devenir juré d’assises. Avec huit autre jurés, il doit se prononcer en appel sur la peine encourue par un pyromane. Fabio découvre un monde dont il ignorait tout.

Le tournage de ce film a été contrarié par un événement qui en pollue la réception. Son réalisateur, Samuel Theis (Party Girl, Petite Nature) a été accusé de viol par un technicien pendant le tournage. Il a été écarté de sa promotion. Il a été placé sous le statut de témoin assisté et une enquête judiciaire est en cours. Adoptant une stratégie de communication inédite, la productrice et la distributrice ont choisi la transparence.

Je le jure est un film quasiment documentaire qui nous fait découvrir de l’intérieur le fonctionnement d’un jury d’assises. Le sujet n’est pas neuf. C’est l’un des préférés du cinéma américain depuis Douze hommes en colère, le film iconique de John Ford, jusqu’au tout récent Juré n° 2 de Clint Eastwood. Tout récemment, il était au centre de plusieurs films français particulièrement notables : Anatomie d’une chute, Saint Omer, L’Hermine

L’enjeu du procès n’est pas la culpabilité de l’accusé qui a reconnu les faits mais le quantum de la peine : les douze ans prononcés en première instance sont-ils trop sévères ou trop légers ? Pour l’apprécier, la présidente de la cour (Marina Foïs) consacre les débats à la personnalité de l’accusé, à ses antécédents, à ses risques de récidive. Le sens de la peine est interrogé : à quoi servirait une condamnation plus lourde si l’accusé récidive dès sa sortie ?

La démarche est passionnante. Elle sollicite autant la curiosité que l’intelligence du spectateur. Elle souffre toutefois à mes yeux de trois défauts.
Le premier est la présence de jurés caricaturaux : le réactionnaire (Micha Lescot) qui appelle à la sévérité, l’humaniste (Louise Bourgoin) qui au contraire invoque la clémence.
Le deuxième est le délibéré brutalement escamoté là où on escomptait des débats plus fouillés.

Le troisième est le plus fondamental. Il a trait au héros lui-même. Qu’il soit resté silencieux pendant tout le procès donne aux mots qu’il finira bien par prononcer d’autant plus de poids. Je les ai trouvés hélas bien anodins. Et surtout, je n’ai pas compris le parallèle tissé entre les deux histoires : celle de l’accusé et de son procès, celle du héros et de sa relation avec sa compagne d’une part et avec Julia (Louise Bourgoin), l’une des jurés de l’autre.
[Une question sous forme de spoiler : comment avez-vous compris la scène du baiser volé ? Julia repousse-t-elle définitivement Fabio ? ou son geste laisse-t-il augurer la possibilité d’une idylle ?]

La bande-annonce

Berlin Été 42 ★★★☆

Hilde Coppi est arrêtée à la fin de l’été 1942 avec son mari Hans. Le Reich nazi lui reproche de faire partie d’un groupe de résistants de mèche avec l’URSS. Berlin Été 42 raconte les mois qu’elle passe en prison, durant lesquels elle accouche d’un fils, et, en flashbacks revient sur les circonstances dans lesquelles, quelques années plus tôt, Hilde a fait la rencontre de Hans et de ses amis et est entrée en clandestinité.

Je lis ici et là des critiques mitigées de Berlin Été 42. Il est vrai que ce film sort après tant d’autres qui ont traité du même sujet tels que celui consacré à Sophie Scholl et au réseau de la Rose blanche ou que l’adaptation du célèbre roman de Hans Fallada Seul dans Berlin publié dès 1947. Il est vrai que Berlin Été 42 ne révolutionnera pas le cinéma ni la filmographie de la Seconde Guerre mondiale.

J’ai pour autant particulièrement apprécié ce film pour deux raisons.

La première est la plus évidente. Il peint une héroïne extraordinaire. Pourtant, la sage Hilde ne paie pas de mine, le visage mangé par ses immenses lunettes. Mais le film révèle lentement son caractère : l’amour enfiévré qu’elle porte à son mari, son engagement sans faille dans la résistance, aussi dérisoire soit-elle, sa grandeur d’âme en prison, avec son fils nourrisson, avec ses co-détenues, face à la mort qui vient. Une quasi-inconnue l’interprète, vue dans Lou-Andreas Salomé en 2017 et dans Hinterland fin 2022. On souhaite à Liv Lisa Fries la carrière qu’elle mérite.

La seconde est plus cinématographique. Elle tient à la construction du film. Le réalisateur aurait pu paresseusement suivre le fil de la chronologie. Il lui préfère une narration éclatée selon deux axes. Le premier suit Hilde depuis son arrestation en septembre 1942 jusqu’à [attention spoiler] sa décapitation onze mois plus tard. Le second procède par flashbacks et raconte par bribes, en partant des épisodes les plus récents avant de remonter jusqu’au plus ancien, le passé de Hilde.
Cette construction, qui fait appel à la vigilance du spectateur, peut égarer. On peut avoir le sentiment de s’y perdre. Mais, à condition de ne pas relâcher son attention, toutes les pièces du puzzle finissent par s’agencer intelligemment.

La bande-annonce

Radio Prague, les ondes de la révolte ★★☆☆

Technicien anonyme à l’Agence centrale des télécommunications, Tomás Havlík est muté au service international de Radio Prague fin 1967. Il y découvre des journalistes passionnés qui se battent pour la liberté d’expression. Mais la brève libéralisation que connaît la Tchécoslovaquie au printemps 1968 sous la direction d’Alexander Dubček est brutalement arrêtée par l’invasion soviétique en août 1968. Harcelée par la police secrète, Radio Prague continue d’émettre pour informer les Tchécoslovaques de l’avancée des chars russes.

Vlny : le titre tchèque de ce film est plus court que son titre français. Vlny, en tchèque, ce sont les ondes radio qui constituèrent la seule source d’information indépendante des Tchèques sur le point de tomber sous la botte de l’occupant soviétique.

Le sujet parle éminemment à une audience tchèque. Le film, sorti en République tchèque et en Slovaquie l’été dernier, y a eu un immense succès. Il a même représenté la République tchèque aux Oscars (mais, on le sait, la statuette a été remportée par le dessin animé letton Flow). Le sujet parle un peu moins à une audience étrangère, même si les faits qu’il raconte ont marqué la conscience collective du monde entier.

Radio Prague m’a fait penser à 5 septembre, qui présentait la prise d’otages de Munich en 1972 du point de vue des journalistes de la chaîne sportive américaine ABC. J’y ai retrouvé la même ambiance fébrile de la salle de presse, les mêmes journalistes passionnément investis dans leur tâche, le même surgissement brutal du drame dans l’Histoire.

Pour autant, Radio Prague ne saurait se comparer à 5 septembre. Il n’en a pas la même énergie. Sa mise en scène, son scénario, son interprétation sont furieusement datés. Le même film aurait pu être tourné il y a vingt ou trente ans.

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Lumière. L’aventure continue ! ★☆☆☆

Il y a huit ans, Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière, avait réalisé Lumière ! L’Aventure commence. Il y présentait une centaine des très brefs films des frères Lumière, merveilleusement restaurés. Fort du succès de ce documentaire, et grâce au travail de restauration toujours en cours, Thierry Frémaux en présente cent autres, moins connus que les premiers. Éclairés par ses commentaires intelligents, ils révèlent le génie novateur des pères du cinéma.

Écrire une critique mitigée de ce documentaire, c’est à la fois remettre en cause le génie des inventeurs du cinéma et s’attaquer à l’un de leurs avocats les plus respectés.

Le génie des premiers n’est guère contestable. A partir de rien, ils ont inventé un art. On aurait aimé connaître comment ils en ont fait une industrie ; mais tel n’est pas l’objet de ce documentaire qui s’attache uniquement à leur démarche artistique et au soin avec lequel ils composaient chaque prise. À regarder les films des frères Lumière, on a l’impression qu’ils ont inventé tous les genres.

C’est peut-être l’académisme plat avec lequel Thierry Frémaux présente leurs œuvres qui suscite quelques réserves. Thierry Frémaux se laisse emprisonner dans un exercice qui devient vite répétitif : nous montrer, l’un après l’autre, cent-vingt courts métrages. Sans doute organise-t-il sa présentation autour d’une dizaine de thèmes, insistant par exemple sur les témoignages que les frères Lumières nous livrent de la France et du monde de la toute fin du dix-neuvième siècle. Mais cette structuration n’épargne pas au documentaire un rythme qui devient vite lassant.

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Vermiglio ou La Mariée des Montagnes ★★★☆

Vermiglio est le nom d’un petit village du Trentin italien, perdu dans un vallon alpin. L’histoire racontée s’y déroule à l’hiver 1944 et pendant les quelques années qui suivent. Elle se focalise sur la famille de Cesare Graziadei, le maître d’école, père de dix enfants. Elle commence avec l’arrivée dans le village de Pietro, un Sicilien qui fuit la conscription. Lucia, l’aînée des Graziadei, a tôt fait d’en tomber amoureuse.

Vermiglio est un film taiseux habité par la grâce. Mauria Delpero, la réalisatrice de Maternal, est allée le tourner dans le village natal de son père, après son décès. Chacun de ses plans constitue un tableau muet qui raconte une histoire. On y voit les saisons qui passent, les enfants qui naissent et qui meurent, les amours qui s’esquissent… La guerre, au loin, gronde, mais ne vient jamais troubler la vie routinière des paysans.

Les enfants de Cesare et d’Adele sont les personnages principaux de ce film. Ils représentent un échantillon représentatif de cette population paysanne à l’avenir bouché et sont les yeux à travers lesquels l’histoire est racontée : Dino, l’aîné paresseux et buté, qui fait le désespoir de son père, Ada, dont le mysticisme la destine à entrer dans les ordres, Flavia, la plus intelligente et la plus espiègle, en qui le père a placé tous ses espoirs, Pietrin dans lequel la réalisatrice a voulu filmer le double autobiographique de son propre père…

Vermiglio était menacé par le double risque de l’immobilisme et de l’esthétisme. La réalisatrice l’évite grâce à un scénario suffisamment rebondissant pour ménager quelques surprises. On pense aux Quatre filles du docteur March ou aux grands films italiens des frères Taviani (Padre Padrone) ou d’Ermanno Olmi (L’Arbre aux sabots, Palme d’or 1978).

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Le Joueur de go ★☆☆☆

Un samouraï errant vit à Edo dans une modeste pension dont il peine à régler le loyer. Le jeu de go, dans lequel il est passé maître, est son seul loisir. Mais quand son honneur est mis en cause, il livre un dernier combat pour le laver.

Le Joueur de go est un film étonnant. Selon qu’on est indulgent ou pas, on le jugera intemporel ou franchement démodé. Comme The Alto Knights, sorti la semaine dernière, il semble venir de nulle part. D’ailleurs ni son réalisateur (qui n’en est pas pourtant à son premier film), ni ses acteurs n’ont fait parler d’eux.

Pendant la première moitié du Joueur de go, j’ai imaginé que son héros avait forgé un plan machiavélique pour nourrir sa vengeance. Mais le scénario est beaucoup moins retors que je l’avais imaginé, même si je ne suis pas sûr d’en avoir compris toutes les ficelles.

Le Joueur de go m’a fait penser à ces polars de la collection Grands détectives chez 10/18 qui nous faisaient voyager dans le temps et dans l’espace. Mais hélas, il n’est qu’un succédané des films de sabre, aux combats aussi répétitifs qu’ennuyeux.

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Magma ★★☆☆

Katia Reiter (Marina Foïs) vit depuis plusieurs années en Guadeloupe et y dirige l’Observatoire de volcanologie. Un jeune thésard, Aimé (Théo Christine) l’assiste. Ils voient avec inquiétude les signes avant-coureurs d’une explosion volcanique à la Soufrière. La prudence leur dicte-t-elle de recommander au préfet l’évacuation ? ou le risque est-il trop faible pour prendre une mesure si radicale qui pourrait s’avérer inutile ?

Les films catastrophe sont construits sur un schéma immuable. Un volcan menace d’entrer en éruption (ou un tsunami de ravager le littoral ou un requin vorace d’y dévorer les baigneurs). Un scientifique (ou un garde-côte) alerte en vain du danger imminent les autorités qui, par incompétence ou par malhonnêteté, lui font la sourde oreille. La catastrophe fatalement intervient : le volcan entre en éruption (le tsunami dévaste le littoral ou le requin carnivore passe à table). Le valeureux scientifique sauve la moitié du village d’une mort certaine, tandis que le maire/député corrompu et incompétent meurt en refusant d’emporter son coffre-fort dans sa fuite.

Magma est l’inverse d’un film catastrophe. Il met très concrètement en scène, comme on l’a tous vécu au moment du Covid, les dilemmes qui se posent aux scientifiques et aux dirigeants politiques face à une catastrophe qui vient. Quelle est la réaction pertinente face à un risque ? Si la science n’offre aucune certitude, si elle est incapable de prédire l’avenir sans risque d’erreur, quelle est la bonne attitude à adopter ? Ne risque-t-on pas, au nom du principe de précaution, de sur-réagir en grossissant un risque dont on n’est pas sûr qu’il se concrétise, par exemple en Guadeloupe en ordonnant une évacuation inutile qui bouleverserait la vie de milliers d’habitants ? Ne risque-t-on pas au contraire de sous-réagir en ne prenant pas en temps utile les mesures nécessaires pour prévenir une catastrophe qui risquerait d’être meurtrière si elle venait à se réaliser ?

Le sujet est passionnant. Il se double dans Magma d’une réflexion sur la situation coloniale dans laquelle vit encore aujourd’hui la Guadeloupe, sur les tensions qui opposent les métros aux créoles, sur la confiance érodée dont jouissent les autorités (Mathieu Demy y joue le rôle d’un préfet bien trop dépenaillé pour faire un préfet crédible)

Mais hélas, Magma souffre de son handicap initial. Le film catastrophe hollywoodien est organisé autour d’une catastrophe, qui en constitue l’horizon et le point d’orgue, et remplit la promesse d’images impressionnantes. Construit autour de l’attente d’une catastrophe qui ne vient pas et de l’anxiété que cette attente fait naître, Magma se prive par construction du feu d’artifice pyrotechnique que ladite catastrophe aurait permis.

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The Alto Knights ★☆☆☆

The Alto Knights raconte le combat fratricide que se sont livré à la fin des années 50 deux chefs de la mafia new yorkaise Frank Costello et Vito Genovese.

Le film, sorti en catimini par Warner, sans projection de presse ni publicité, ressemble à un voyage dans le temps. Trois octogénaires sont aux manettes : Robert De Niro, en tête d’affiche joue lui-même les deux rôles principaux, Barry Levinson (Good Morning VietnamRain Man) est à la réalisation, Nicholas Pileggi (Les Affranchis, Casino) au scénario. Ils auraient pu tourner le même film quarante ans plus tôt. D’ailleurs le film était en développement depuis les années 70.

Comme déjà dans The Irishman de Scorsese, Robert De Niro joue grimé, sous une couche de latex qui le rend presque méconnaissable. Pourquoi lui avoir fait interpréter les deux rôles principaux, qui grandirent ensemble avant que leurs chemins ne se séparent ? pour faire des économies de cachet ? pour insister sur leur gémellité ? On s’interroge.

The Alto Knights a tous les atours des grands films classiques de la mafia. mais tout y est démodé : le jeu des acteurs, l’élégance des toilettes et des grosses cylindrées, l’absence d’humour, le rythme pépère du scénario…

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La Cache ★★☆☆

Dans la famille Boltanski, réunie sous le même toit d’un grand appartement de la rue de Grenelle en mai-68, il y a l’arrière-grand-mère (Liliane Rovère), juive russe, chassée d’Odessa à la fin du dix-neuvième siècle, le grand-père (Michel Blanc), médecin humaniste, la grand-mère (Dominique Reymond), sociologue, les deux oncles, Christian (Aurélien Gabrielli), qui deviendra un célèbre artiste plasticien, et Jean-Elie (William Lebghil), un linguiste. Il y a enfin le petit Christophe, neuf ans, qui racontera près de cinquante ans plus tard cette famille soudée et loufoque, dans un roman autobiographique couronné par le prix Fémina 2015.

Lionel Baier en signe l’adaptation, avec une fidélité revendiquée dès le tout premier plan. Pourtant l’adaptation n’est pas si fidèle, qui se déroule en mai 1968, alors que le roman évoque à peine cette période.

Sa bande-annonce est trompeuse. La Cache est beaucoup plus complexe qu’on pouvait s’y attendre. Il est d’abord beaucoup plus drôle. Il décrit une famille loufoque façon Gaston Lagaffe ou Le Redoutable, la comédie pop, injustement oubliée, de Michel Hazanavicius avec un Louis Garrel détonant dans le rôle de Jean-Luc Godard.

Il est surtout beaucoup plus tragique. Il raconte les blessures toujours pas cicatrisées de l’antisémitisme et de la Seconde Guerre mondiale des membres de cette famille qui ressentent le besoin compulsif de se serrer les coudes, de se lover les uns contre les autres dans la chaleur protectrice de cet appartement-cocon.

La Cache est le dernier film tourné par Michel Blanc brutalement décédé en octobre dernier (Le Routard sortira le mois prochain mais a été tourné avant La Cache). On ne peut s’empêcher de l’y regarder avec une pointe d’émotion. Le dernier plan est un bel hommage qui nous serre le cœur.

La bande-annonce