Achille (Jérémie Duvall) est victime d’une sauvage agression dans un bus parisien. Sévèrement blessé, il met plusieurs mois à se remettre. À la fin de sa convalescence, une fois ses blessures cicatrisées, il va passer quelques jours au bord de la mer chez une tante.
Achille y croise Léa (Lola Le Lann), une jeune fille qui l’attire. Mais Léa le repousse qui éprouve une attirance ambigüe pour Brian (Jules Pélissier), un jeune homme hyperviolent défiguré par une cicatrice héritée de sa petite enfance.
Versus commence fort par une scène filmée par des caméras de surveillance. Dans un bus, une altercation tourne mal et se conclut en explosion de violence incontrôlée. Un jeune voyageur est tabassé par un groupe de cinq jeunes déchaînés. On retrouve la victime quelques temps plus tard. Si son visage ne porte plus les marques des coups qu’il a reçus, on comprend vite que les cicatrices sont profondes et que les plaies ne sont pas refermées.
Le cheminement de Brian est symétrique. Le jeune homme, qui refuse d’effacer la cicatrice qui lui barre le visage, va progressivement être ramené à la douceur au contact de la belle Léa.
Versus serait convaincant s’il n’était pas plombé par sa dernière demie heure. Il tourne au slasher. C’était bien la peine que les scénaristes se mettent à quatre pour accoucher d’une histoire aussi dénuée de crédibilité. L’interprétation de Jérémie Duvall n’arrange rien, aussi peu inspirée que celle de Jules Pélissier est incandescente. Si on avait failli, un temps, se laisser séduire par ce ballet d’adolescents mal dans leur peau, on décroche irrémédiablement.
Rachel et Nick sont chinois. Elle est née aux États-Unis, lui à Singapour.
Julie (Christy McNichol) percute un berger allemand sur une route de Los Angeles. Elle le soigne, le recueille et s’y attache. Mais elle comprend bientôt que l’animal est dangereux, qui a été dressé pour attaquer les hommes noirs.
En 1913 à Budapest, Irisz Leiter est à la recherche de ses origines. Ses parents sont morts dans l’incendie de leur chapellerie qui, depuis lors, est dirigée par un capitaine d’industrie cynique et sans scrupule, Oszkár Brill.
Le 11 mars 2011, le Japon connaît le plus important séisme de son histoire : un tremblement de terre de magnitude 9 dont l’épicentre se situe à 130 km des côtes nord-est de Honshu, l’île principale de l’archipel nippon. Le séisme et le tsunami qu’il provoque mettent hors service le système de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima, située sur la côte.
Assistante sociale en Seine Saint-Denis, Faustine (Jisca Kalvanda) s’est radicalisée à l’insu de son mari au contact de quelques jeunes dont elle a eu la charge, partis combattre avec Daech en Syrie. Prétextant à son époux un séjour balnéaire en Turquie, elle décide de les rejoindre en compagnie de son fils de cinq ans. Mais dès son arrivée à Rakka, la jeune Française déchante vite.
C’est une famille unie dans une ferme isolée de l’Afrique du sud blanche et dévote. Un père, une mère, un fils, trois filles. Un jour, un nouvel enfant fait son arrivée. Il s’appelle Pieter, il a le même âge que Janno, le fils jusqu’alors unique. Abandonné par ses parents, il a vécu une enfance douloureuse et solitaire.
Depuis près de quarante ans, Maguy Marin occupe une place bien à elle dans la danse contemporaine française. Formée à Bruxelles par Maurice Béjart, elle dirige le Centre chorégraphique national de Créteil puis de Lyon.
La propagande soviétique a longtemps fait du Donbass, une région minière située à l’est de l’Ukraine, une terre de cocagne. Ses travailleurs étaient des demi-dieux prolétariens. Stakhanov, qui en une nuit d’août 1935 abattit la tâche normale de sept de ses collègues, en devint le mythique porte-drapeau. Ils étaient les héros du film La Symphonie du Donbass réalisé en 1930 par Dziga Vertov.
La documentariste Naruna Kaplan de Macedo a été embedded pendant un an dans la rédaction de Médiapart. Des centaines d’heures de rush qu’elle y a tournées, elle en a gardé avec sa monteuse cent minutes principalement consacrées à la campagne présidentielle de 2017 et à la victoire inattendue d’Emmanuel Macron.