Bertrand (Mathieu Amalric), Laurent (Guillaume Canet), Marcus (Benoît Poelvoorde), Simon (Jean-Hugues Anglade) et Thierry (Philippe Katerine) ont plusieurs points en commun : ils sont quadragénaires, dépressifs, bedonnants et… pratiquent la natation synchronisée sous la direction de Delphine (Virginie Efira), une ancienne championne.
Annoncé par un bouche-à-oreille élogieux et une campagne de presse menée tambour battant, voici le film français le plus populaire de l’année, qui ralliera toutes les classes d’âge et les catégories socio-professionnelles, Paris et la province, qui battra des records d’audience et récoltera une moisson de Césars en février prochain.
Le pari est audacieux ? Pas vraiment. Le Grand Bain rassemble tous les ingrédients du feel good movie à succès. C’est un film comique (on sourit à la quasi-totalité des dialogues et on se prend à rire plus souvent qu’à son tour) sur un sujet sérieux (la crise de la quarantaine, la dépression, le chômage, le manque d’amour). C’est un film triste (chaque personnage est à sa façon dérisoire) sur un sujet drôle (des mâles pas vraiment sexy qui jouent aux sirènes aquatiques). Comme Le Sens de la fête l’an passé, Le Grand Bain trouve le juste équilibre entre la comédie potache et le film à thèse.
Évidemment, on invoquera The Full Monty voire on criera au plagiat. Le film de Gilles Lellouche reproduit dans les moindres détails celui de Peter Cattenao qui voyait une troupe de chômeurs anglais jouer aux Chippendales. Mais est-ce si grave ? Quel mal y a-t-il à reprendre les recettes d’un film réussi, vieux de plus de vingt ans, que la majorité des spectateurs au demeurant n’ont peut-être pas vu ?
Le Grand Bain a sur The Full Monty un avantage. C’est un film français qui met en scène une brochette d’acteurs célèbres et familiers. Chacun campe à sa façon un personnage qui ressemble à ceux qu’il a déjà campés, créant du coup chez le spectateur une familiarité attendrissante avec eux : Mathieu Amalric est asthénique, Guillaume Canet est hyperactif, Benoît Poelvorde est fanfaron. Le plus étonnant peut-être, celui à qui j’attribuerais sans hésitation le César du meilleur second rôle, est Philippe Katerine. En gardien de piscine, condamné au chômage par son imminente automatisation, il est pathétique, drôle et émouvant.
Philippe Rebbot et Romane Bohringer se sont aimés et ne s’aiment plus. Les deux acteurs ont vécu ensemble pendant dix ans et ont fait deux enfants, Rose et Raoul. Mais le désamour est venu et la séparation semble inéluctable. Mais les deux parents n’arrivent pas à se séparer de leurs enfants et imaginent une solution immobilière innovante pour se quitter sans s’en éloigner : vivre dans deux appartements aux entrées distinctes, reliées entre eux par la chambre des enfants.
L’homme derrière la légende. Neil Armstrong, on le sait, est le premier homme à avoir posé le pied sur la lune le 21 juillet 1969. First Man raconte son histoire.
Ingmar Bergman aurait eu cent ans le 14 juillet 2018. À l’occasion du centenaire de sa naissance, deux documentaires sont sortis quasi-simultanément sur nos écrans.
Lena est une jeune et jolie collégienne. Elle vit au sein d’un foyer uni, même si elle a le sentiment que ses parents consacrent plus de temps à son frère handicapé qu’à elle. Elle a une meilleure amie avec laquelle elle échange des confidences.
Le 11 juillet 1963, la quasi-totalité des dirigeants de l’ANC (African National Congress) sont arrêtés à Rivonia dans la banlieue de Johannesburg. Ils sont jugés entre octobre 1963 et juin 1964 devant la haute Cour du Transvaal à Pretoria. Pour les huit inculpés, accusés de conspirer contre la sûreté de l’État, et au premier chef pour leur leader Nelson Mandela, la condamnation à mort semble certaine.
Les prédateurs sont de retour sur Terre. Venus d’une autre galaxie grâce à leur technologie de pointe, dotés d’une force prodigieuse et d’un instinct meurtrier, ils semblent n’avoir pour seul but que de faire de l’humanité leur proie.
J’ai grandi avec Lars Von Trier. Ses premiers pas au cinéma coïncident avec la naissance de ma cinéphilie. Je me souviens encore de Breaking The Waves, vu en 1996 lors de ce qui était à l’époque une des toutes premières séances du matin. J’étais tombé immédiatement amoureux d’Emily Watson et lui avais prédit le destin d’une star. Je me souviens de Les Idiots, de sa folle liberté, de son audace transgressive. Je me souviens de Dogville, de sa mise en scène épurée, de l’intelligence machiavélique de son scénario. Je me souviens, plus récemment de Melancholia, de ses premiers plans, d’une beauté plastique digne d’un tableau de maître, de la beauté catatonique de Kirsten Dunst.
Lara a quinze ans et deux rêves : devenir danseuse de ballet et devenir une femme.
Entre sa femme (Carole Bouquet) et sa maîtresse (Sara Martins), Julien (Jean-Paul Rouve) ne sait plus où donner de la tête. Son fils Alex (William Lebghil) vient d’apprendre qu’il allait être père. Son amie Eva (Jeanne Guitet) a dix-sept ans seulement. La mère d’Eva (Karin Viard) prend très mal la nouvelle. La marraine d’Eva (Charlotte Rampling) la prend, elle, plus sereinement alors même que son mari Bertrand (Jacques Dutronc), sous le coup d’une enquête pour fraude fiscale, est sur le point de la quitter.