Ella (Stacy Martin) travaille jusqu’à l’épuisement dans le restaurant de son père. Elle y rencontre Abel (Tahar Rahim) et tombe instantanément sous son charme.
Abel est un joueur compulsif qui passe ses nuits dans un cercle de jeu. Il y entraîne Ella qui espère le guérir de son addiction.
Joueurs est un film noir comme on n’en fait plus sur un monde aujourd’hui quasi-disparu : celui des cercles de jeux plus ou moins clandestins, celui des bas-fonds de la capitale que le cinéma des années cinquante et soixante avait magnifiquement filmés.
On le découvre à travers les yeux d’Ella avec la même excitation et la même répulsion qu’elle. En suivant Abel autour d’une table de punto banco [une variante du baccara], Ella sait qu’elle pourrait elle aussi s’y perdre. Mais elle sait surtout qu’elle devra passer par là pour conquérir l’homme qu’elle aime. Car, à la différence des films noirs des années cinquante, c’est ici la femme qui court après un « homme fatal » dont elle s’est éprise passionnément et qui ne cesse de lui échapper.
Tahar Rahim et Stacey Martin sont l’un et l’autre parfaits. Lui retrouve la fièvre de ses premiers rôles, que des choix de carrière parfois hasardeux avaient tendance à étouffer. Elle réussit, d’un plan à l’autre, à être tour à tour saisissante de beauté et d’une parfaite banalité. Autour d’eux, Karim Leklou confirme son talent atypique.
Le problème de Joueurs est ailleurs. Dans son scénario sans tension, aux enjeux convenus, aux rebondissements courus d’avance et à la conclusion exagérément pathétique. Si les lumières nocturnes de Joueurs nous fascinent pendant son premier tiers, son histoire dénuée d’intérêt nous laisse ensuite au bord du chemin.
Dans un poste de police, le commissaire Buron (Benoît Poelvoorde) flanqué d’un adjoint borgne et stupide (Marc Fraize) interroge Fugain (Grégoire Ludig) qui tente de s’innocenter d’un crime qu’il n’a pas commis.
Sam part camper avec son grand frère Nick. C’est du moins ce que l’on pourrait penser. Sauf que Nick n’est pas son frère et que les deux garçons ne partent pas vraiment camper.
Marcello est toiletteur pour chiens. Il s’occupe de ses bêtes avec tendresse. Il partage avec sa fille la passion de la plongée sous-marine. Il est apprécié de ses voisins avec lesquels il joue régulièrement au football.
Au début des années quatre-vingts, après la retraite de Björn Borg, John McEnroe domine le tennis mondial. Mais il n’a jamais gagné à Roland Garros. Il est l’ultra-favori de l’édition 1984.
Sawyer (Claire Foy) est une working girl au bord du burn out, qui se relève difficilement d’une expérience douloureuse : elle a dû quitter Boston pour fuir un amoureux trop pressant. Après avoir consulté un docteur et lui avoir fait la confession de ses névroses suicidaires, elle se retrouve contre son gré enfermée dans une unité de soins psychiatriques. Elle y retrouve l’homme qui la persécutait.
Nous sommes en 2001. Parvana a onze ans. Elle vit à Kaboul que contrôlent pour quelques mois encore les Talibans. Son père, un ancien professeur qui a perdu sa jambe dans la guerre contre les Soviétiques, est arrêté par la milice. La mère de Parvana et sa sœur aînée ne peuvent quitter le domicile familial sans violer la règle qui interdit aux femmes de se déplacer seules sans mari ou sans frère. Seule solution pour permettre au foyer de survivre : déguiser Parvana en garçon.
L’île de loisirs est une base nautique construite dans un méandre de la Seine près de Cergy-Pontoise. Guillaume Brac y a posé sa caméra l’espace d’un été, y filmant ses usagers : des ados dragueurs, des retraités nostalgiques, des gamins resquilleurs, un veilleur de nuit guinéen, un Adonis du pédalo, des Philippins qui jouent à la balle à la nuit tombée…
Halla, la cinquantaine, est une battante, une femme solitaire qui mène une double vie. Elle est musicienne et cheffe de chœur. Mais elle consacre son temps libre à mener des opérations clandestines pour la protection de l’environnement et contre l’implantation en Islande d’une usine de production d’aluminium.
Tami et Richard sont sur un bateau. Richard tombe à l’eau…