Madame Géquil enseigne la physique dans un lycée professionnel de banlieue. Dénuée de toute autorité, elle est constamment chahutée par ses élèves.
Le dernier film de Serge Bozon commence calamiteusement. Son pitch ressemble à s’y méprendre aux innombrables films qui traitent, sur un mode parfois comique parfois tragique, de la difficulté d’enseigner dans l’éducation nationale : Les Profs, Le plus beau métier du monde, La Journée de la jupe…
Il prend ensuite une voie toute différente en plongeant dans le fantastique. Après avoir été électrocutée, Madame Géquil, désormais dotée de surprenants pouvoirs surnaturels, devient Madame Hyde, une enseignante sûre d’elle-même respectée de ses élèves. Ses explications deviennent limpides. Le jeune Malik, le garçon le plus dissipé de la classe, devient le plus attentif. Même le proviseur et l’inspecteur d’académie, qui doutaient à raison de ses compétences pédagogiques, tombent sous le charme.
Hélas cette piste ne s’avère guère plus intéressante que celle, paresseuse, qu’empruntent les autres films consacrés au petit monde de l’école. L’exercice est trop artificiel, les dialogues trop littéraires pour convaincre. Isabelle Huppert, abandonnée à elle même, ne sait pas vraiment sur quel pied danser. José Garcia joue à contre emploi le rôle de son époux. Seul tire son épingle du jeu Romain Duris dans le rôle loufoque du proviseur imbu de lui-même.
Dans le Pas-de-Calais, Hervé, la cinquantaine, travaille dans une usine de chaussures sur le point d’être délocalisée.
Devant une prison, un chien aboie. À l’intérieur, Morlac, un soldat démobilisé (Nicolas Duvauchelle), attend d’être jugé. Son juge, le commandant Lantier du Grez (François Cluzet), instruit son dossier. Il rencontre sa femme Valentine (Charlotte Verbeeck).
À une époque indéterminée, qui pourrait être contemporaine, mais qui rappelle les événements de la Seconde guerre mondiale, des réfugiés allemands se pressent à Marseille en quête d’un bateau vers les Amériques.
Une station spatiale explose et les gènes pathogènes qui y étaient testés sont projetés sur la surface du globe terrestre où ils infectent un gorille, un loup et un alligator, les transformant en monstres immenses et agressifs.
Une bande de jeunes Américains en spring break au Mexique tombe sous le coup d’une malédiction. Ils sont condamnés à jouer au jeu Action ou Vérité. Celui qui refusera mourra. Celui qui n’effectuera pas l’action attendue de lui mourra. Celui qui mentira à la question posée mourra. Comment échapper à la malédiction ?
Trois amies, la petite quarantaine, inséparables depuis le lycée, partent ensemble dans le Sud de la France ranger la maison de vacances que l’une d’elles s’apprête à vendre. Élise (Axelle Laffont), la plus fantasque, élève seule sa fille. Cécile (Virginie Ledoyen) vient de perdre son mari. Sonia (Marie-Josée Croze) vit une relation toxique avec un homme marié.
Né sous X, alcoolique à treize ans, tétraplégique à vingt-et-un, John Callahan n’a pas eu une jeunesse facile. D’autres que lui auraient pu sombrer. D’ailleurs l’accident qui le prive de l’usage de ses membres ne le dissuade pas de continuer de boire.
Suzanne est un garçon manqué. Depuis son plus jeune âge, elle a la conviction que la nature s’est trompée en lui donnant un corps de fille. Avec l’assentiment de ses parents, elle décide d’en changer. Suzanne deviendra Jake. Mais le temps de la « transition », il/elle est Coby.
Au terme d’un long voyage automobile dans la Norvège enneigée, Roos, la trentaine, photographe professionnelle, rejoint Louise, sa mère, une ancienne concertiste, et Bengt, son jeune demi-frère passionné d’acoustique. Entre la pianiste et la jeune femme, la tension est palpable, nourrie de rancœurs et de non-dits. Roos a un secret à partager dont elle tarde à s’ouvrir.