Orpheline de mère, longtemps étouffée par un père et un frère possessifs, Ethero a désormais près de cinquante ans. Elle tient seule une petite épicerie dans un village reculé de la Colchide géorgienne. Après un accident en montagne, qui manque l’emporter, sa vie change du tout au tout. Restée vierge jusqu’alors, elle se donne sans préavis à Mourmane, le routier qui livre chaque semaine son magasin, et connaît dans ses bras ses premiers émois amoureux.
Elene Naveriani est une jeune cinéaste géorgienne installée en Suisse. Blackbird, Blackberry, adapté d’un roman géorgien, est son troisième film. Je n’ai pas vu les deux premiers dont je ne suis pas sûr qu’ils soient sortis en salles en France.
J’espère que mes amis géorgiens ne se formaliseront pas que j’utilise le mot exotisme pour en parler. Exotisme d’une langue que je n’avais pas réussi à reconnaître en regardant la bande annonce. Exotisme des paysages. Exotisme des situations dans un pays où, nous dit la réalisatrice non binaire, le patriarcat impose encore sa loi et où le féminisme peine timidement à s’exprimer.
Ethero est « une féministe instinctive » raconte la réalisatrice. Sans bagage intellectuel, elle prend néanmoins conscience de la minorisation dont elle a été victime toute sa vie durant [cette phrase ! Judith Butler, sors de ce corps !]. Son éveil tardif à la sexualité et à l’amour la conduit à reconsidérer ses priorités. Paradoxalement, c’est l’ombre de la mort qui plane bientôt sur elle.
Elle m’a fait penser à l’héroïne de Bagdad Café, ce film devenu bizarrement culte grâce à sa musique languissante et au physique atypique de son héroïne, la gironde Marianne Sägerbrecht.
La conclusion de Blackbird, Blackberry est surprenante. et pourtant parfaitement logique. Elle clôt le film et, en même temps, laisse ouvertes plusieurs interrogations plus stimulantes les unes que les autres.
Il faut attendre trois heures et trente-cinq minutes pour qu’un carton final nous renseigne : l’action de Jeunesse se déroule à Zhili, une cité-dortoir à une centaine de kilomètres de Shangaï, dans le delta du Yangtze qui s’est spécialisée dans la confection textile pour enfants. Les employés qui y travaillent par milliers sont des jeunes hommes et des jeunes femmes originaires des provinces pauvres de la Chine de l’intérieur.
Stéphane a dix-neuf ans. Il est inscrit à Montréal en école de design. Mais son addiction au jeu le coupe progressivement de sa famille et de ses amis et le laisse sans le sou. Sa seule planche de salut : le poste de plongeur qu’il a trouvé dans une trattoria.
Pierre Bonnard (1867-1947) fut longtemps éclipsé auprès du grand public par des peintres plus illustres : Van Gogh, Renoir, Gauguin, Cézanne, Monet, Manet… Depuis une vingtaine d’années, sa cote monte avec les grandes expositions qui lui sont consacrées à Orsay, à Tokyo, à la Tate Modern. Il quitte la deuxième division où ses amis nabis (Sérusier, Vuillard, Vallotton, Denis…) sont encore relégués, pour rejoindre la première. La preuve en est peut-être ce biopic qui lui est consacré.
Edvard Munch (1863-1944) est une célébrité nationale en Norvège, l’équivalent dans ce petit pays de cinq millions d’habitants à peine, indépendant depuis une centaine d’années seulement, de Shakespeare en Angleterre, Goethe en Allemagne, Cervantès en Espagne. Son Cri – ou plutôt ses Cri car il en existe cinq versions – est devenu iconique.
Juulia (Alma Pöysti, en tête d’affiche des
Paul Matthews (Nicolas Cage) est un scientifique raté qui végète dans une petite université où il enseigne sans passion la biologie. Sa vie bascule du jour au lendemain suite à un phénomène étrange qui lui attire une gloire soudaine. Une foule d’individus, plus ou moins proches de lui, le voient apparaître dans leurs rêves.
Lorsque Priscilla Beaulieu rencontre Elvis Presley en 1959, sur une base américaine en Allemagne où le chanteur effectue son service militaire, il est déjà une star adulée alors qu’elle n’est encore qu’une collégienne de quatorze ans. Leur flirt s’interrompt avec le retour d’Elvis aux Etats-Unis quelques mois plus tard ; mais en 1962 Priscilla est invitée à Graceland et arrachera à ses parents l’accord pour s’y installer l’année suivante.
Écologue de formation, Luc Jacquet est un documentariste français qui a acquis une renommée mondiale grâce à son tout premier film, La Marche de l’empereur, sorti en 2005.
Iris Beaulieu (Laure Calamy) s’étiole. Son mari (Vincent Elbaz), accro au boulot, ne la touche plus. Sa vie a beau être sans nuages – un métier prenant, deux filles merveilleuses, un splendide appartement haussmannien dans le centre de Paris – Iris, la quarantaine, s’ennuie. Sur le conseil d’une amie, elle s’inscrit sur un site de rencontres en ligne. C’est le début d’une nouvelle vie…