Adolescente mal dans sa peau, Vee découvre par sa meilleure amie une nouvelle application sur Internet : Nerve propose à des « voyeurs » de lancer des défis à des « joueurs » et de les regarder les relever. Vee se pique au jeu et rencontre Ian (Dave Franco, 31 ans (sic) dans la vraie vie). Mais les règles du jeu se compliquent tandis que Vee suspecte Ian de cacher un lourd secret.
Je ne serais pas aller voir Nerve sans l’avis dithyrambique du Monde qui le décrivait comme « une tragédie « geek », entre chœurs de « voyeurs » et Parques numériques ». J’escomptais un film d’action rebondissant dans le dark web et reposant sur une vision stimulante du pouvoir des hautes technologies.
Quelle ne fut ma déception ! Car Nerve ne vaut pas tripette. C’est une resucée moderne du jeu « Conséquence ou Vérité ? » auquel nous jouions déjà au siècle passé. L’essor de l’Internet a permis d’augmenter le nombre des joueurs… et de rendre les défis de plus en plus stupides. Les premiers sont les plus mignons : embrasser un inconnu, voler une robe dans une boutique de luxe ; les suivants deviennent franchement débiles : rouler à 100km/h en moto les yeux bandés, traverser un précipice sur une échelle brinquebalante…
Ce scénario poussif, qui peine à soutenir l’attention durant une heure trente cinq, repose sur une philosophie simpliste : Internet est dangereux, l’anonymat qu’il confère à ses utilisateurs est une invitation à exprimer ses instincts les plus vils, rien ne remplace les rapports humains authentiques. Cerise sur le gâteau : Juliette Lewis, la Lolita incendiaire de Kalifornia et de Natural Born Killers joue le rôle de la mère de Vee, qui se ronge les sangs quand sa fille rentre en retard et ne répond pas à son téléphone. Je vieillis…
Un Anglais se sépare de son amant chinois ; une mère maquerelle enseigne à ses employées comment rendre un homme fou de plaisir ; un groupe de rock fête son disque d’or ; un transsexuel thaïlandais attend l’opération qui lui permettra de changer de sexe ; une Japonaise trompe son mari avec un jeune Chinois ; une Coréenne visite Singapour avec son meilleur ami…
Dans l’Amérique de la Dépression, Tom Wolfe est un écrivain dont les manuscrits touffus ne sont pas publiés. Il trouve chez Maxwell Perkins un éditeur compréhensif et un père de substition.
Filmer la danse au cinéma est une gageure. On peut mettre de la danse dans un film : ça donne Singing in the Rain ou Dirty Dancing – pour ne rien dire d’avatars moins réussis : Sexy Dance 1, 2, 3 ou 4… On peut alternativement filmer la danse : c’est Wim Wenders qui se faufile au plus près des corps des danseurs de la compagnie de Pina Bausch ou Frederik Wiseman qui documente le Crazy Horse.
Ils avaient juré de décrocher après La Vengeance dans la peau. Ils n’ont pas tenu promesse. Matt Damon et le réalisateur Paul Greengrass sont de retour neuf ans plus tard.
Prenez The Walking Dead et Snowpiercer. Mélangez. Consommez glacé.
Diane vient de perdre son fils, fauché par un chauffard. Elle décide de retrouver seule le conducteur. Elle dispose d’un indice : un témoin a cru reconnaître une voiture couleur moka. Diane croit identifier la conductrice en la personne de Marlène qui dirige une parfumerie de luxe à Évian.
Une blonde surfeuse américaine croit découvrir le spot de rêve sur une plage mexicaine isolée. Hélas pour elle, la situation se gâte lorsqu’elle est attaquée et blessée par un requin vorace. Réfugiée sur un brisant qui affleure à marée basse, elle doit trouver une solution avant que la marée ne remonte.
En 1936, Stefan Zweig fuit l’Europe et se réfugie au Brésil. Il s’y suicidera six ans plus tard, écrasé de désespoir.