En juillet 1973, à Rome, John Paul Getty III, le petit-fils du milliardaire américain, est kidnappé. Une rançon de dix-sept millions de dollars est exigée par les ravisseurs. Problème : son grand-père, célèbre pour son avarice, refuse de se payer. Sa mère parviendra-t-elle à faire céder l’inflexible vieillard ?
Ridley Scott s’est emparé d’un fait divers célèbre pour en faire un film. À quatre-vingt ans bien sonnés, le choix du réalisateur de Alien, Gladiator, Blade Runner et Thelma et Louise interroge. Par quoi a-t-il été attiré ? Qu’a-t-il voulu montré ? L’Amérique et le monde des seventies ? Un kidnapping ? Un drame familial ?
Ridley Scott sait y faire. On ne s’ennuie pas une seconde dans un film qui dure pourtant plus de deux heures. On se laisse prendre par le suspense : le magnat du pétrole acceptera-t-il de payer la rançon ? sa courageuse belle-fille arrivera-t-elle à l’en convaincre ? le jeune adolescent survivra-t-elle aux sévices de ses ravisseurs et à leur nervosité grandissante ?
Tout l’argent du monde est hélas un peu trop bien huilé pour soulever l’enthousiasme. Aussi bien interprétés soient-ils les personnages manquent d’ambiguïté. Mark Wahlberg endosse le rôle qu’il a déjà mille fois interprété du flic au grand cœur. Romain Duris a été requis pour interpréter le rôle improbable d’un bandit calabrais. Michelle Williams est impeccable en mère Courage, prête à tout pour sauver son fils, réfrénant sa rage et son chagrin face à l’égoïsme obtus de son beau-père. Celui-ci est interprété par Chistopher Plummer après que Kevin Spacey s’est vu retirer le rôle.Toutes ses scènes ont été retournées à la hâte provoquant, dit-on, un surcoût de dix millions de dollars pour la production.
Cette substitution fait polémique. On en sait les causes : les agressions sexuelles répétées dont le héros de House of Cards se serait rendu coupables. Elle n’en fait pas moins débat : si d’aventure on apprenait que tel ou telle star avait caché des crimes, censurerait-on son œuvre ? ou, pire, demanderait-on à un autre acteur de retourner ses scènes ?
Moonee (Brooklynn Prince) a six ans à peine et de l’énergie à revendre. Elle passe ses journées à faire des bêtises avec ses jeunes amis. Elle vit dans une chambre d’un motel miteux avec sa très jeune mère qui ne la surveille guère. Halley (Bria Vinaite) a trop de mal à rassembler l’argent de la chambre pour s’occuper de sa fille qu’elle chérit. Seule figure paternelle : Bobby (Willem Dafoe), le manager du motel, veille sur elles.
Maria Callas a marqué le siècle. Née en 1923 à New York, Mary Kaloyeropoulou retourne avec ses parents en Grèce où elle est formée à l’art lyrique. Son talent, son travail, ses qualités d’actrice – à une époque où les chanteurs d’opéra ne s’embarrassaient guère de jouer – lui valent une rapide célébrité. Elle inscrit son nom au répertoire des œuvres les plus difficiles et des scènes les plus prestigieuses (la Scala, l’Opéra Garnier, le Met’). Elle devient une diva, voire « la » diva, à une époque où le star system s’organise autour de quelques figures érigées au rang de mythes : Marylin, BB, Sophia Loren…
En 1960, consul de France à Los Angeles, prix Goncourt 1956 grâce aux Racines du ciel, Romain Gary écrit son autobiographie. Ce sera La Promesse de l’aube. L’écrivain célèbre y parle de son enfance en Pologne, de son arrivée en France, de son engagement dans la France libre de De Gaulle, de ses débuts comme romancier. Mais il y parle surtout de sa mère Mina qui l’a élevé seul, qui l’a adulé et qui lui a transmis son ambition démesurée. « Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais. Chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. »
Lucky a quatre vingt dix ans passés. Sa vie solitaire suit chaque jour le même cours paisible : la radio au réveil, quelques mouvements de gymnastique, un verre de lait, une promenade jusqu’au drugstore où l’attendent son café et ses mots croisés, les jeux télévisés puis, au crépuscule, un Bloody Mary au bar du coin en compagnie de quelques vieux amis.
Un couple. Un foyer. Il meurt dans un accident de voiture. Elle le pleure. Mais il est toujours là. Il est devenu un fantôme. Sous un drap blanc. Sa présence défie le temps.
À Pékin, au cœur de la Cité interdite, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, un peintre jésuite peint le portrait d’une princesse mandchoue à la cour de l’empereur de Chine.
À Alger en 2008, Amal et Samir s’apprêtent à fêter leurs vingt ans de mariage. L’enthousiasme de leur jeunesse a été mis à mal par la guerre civile et par la chape de plomb qui s’est abattue sur l’Algérie. Ils s’opposent sur l’avenir de leur fils Fahim : Amal voudrait qu’il parte étudier à l’étranger mais Samir veut qu’il reste en Algérie.
Teresa a la cinquantaine bien entamée. Elle a travaillé toute sa vie au service de la même famille qui s’en sépare. Elle entreprend un long voyage en autobus pour aller recommencer sa vie. Il s’interrompt au milieu du désert suite à une panne.
Les forces du Mal commandées par l’infâme Snoke, secondé par Kylo Ren (Adam Driver), le propre fils de Han Solo, passé du côté obscur de la Force, sont sur le point d’anéantir l’armée de la Résistance de la princesse Leia (Carrie Fisher).