À Ouagadougou, au Centre féminin d’Initiation et d’Apprentissage aux Métiers (CFIAM), Bintou, Chantal et Dina s’initient à la profession de mécanicienne automobile. Theresa Traoré Dahlberg les a suivies durant leur (trans)formation.
Burkinabée par son père, suédoise par sa mère, la documentariste interroge la place des femmes au Burkina Faso en filmant une promotion d’une demie douzaine de jeunes filles qui se forment à un métier a priori masculin : la réparation automobile.
Sorti le 7 mars, la veille de la Journée internationale des femmes, Ouaga Girls raconte les difficultés de ces jeunes femmes à se trouver une place dans une société patriarcale. L’une aimerait chanter, l’autre a eu un enfant trop jeune. Chacune s’interroge sur son avenir.
Ouaga Girls n’est pas seulement un film féministe dont les héroïnes auraient pu indifféremment vivre dans n’importe quel pays d’Afrique à la situation interchangeable. C’est un film tourné en 2015 dans un pays en plein changement : le Burkina Faso qui, l’année d’avant avait renversé son président, et s’apprêtait, à l’occasion des élections présidentielles et législatives de novembre 2015 à embrasser un nouvel avenir constitutionnel. Le sujet n’est jamais traité de front. Mais il est l’arrière plan permanent (une émission de radio entendue chez le coiffeur, une affiche électorale entr’aperçue tandis qu’on suit une jeune fille en mobylette…) de Ouaga Girls.
Ce documentaire pudique a les défauts de ses qualités : les jeunes filles qu’il suit sont si timides, si effacées qu’on peine à s’attacher à elles. Dommage…
Susie Bannion (Dakota Johnson) a été élevée dans une famille Amish en Ohio. Elle la quitte pour Berlin où elle doit intégrer une prestigieuse école de danse. Sous la férule de madame Blanc (Tilda Swinton), les ballerines sont soumises à une discipline de fer. Certaines d’entre elles n’y résistent pas et disparaissent mystérieusement, telles Patricia (Chloë Grace Moretz) qui a trouvé refuge chez le docteur Klemperer.
En mars 2011, la Syrie plonge inexorablement dans la guerre civile. Nahla vit dans un petit appartement de Damas avec sa mère et ses deux sœurs cadettes. Elle exerce un petit boulot dans un magasin de prêt-à-porter et rêve d’une autre vie. Sa mère a organisé pour elle un projet de mariage avec un compatriote expatrié aux États-Unis. Mais leur rencontre tourne au fiasco et le fiancé lui préfère sa sœur.
Jackson Maine (Bradley Cooper) est une star rongée par l’alcool. Un soir, à la recherche d’un verre, il échoue dans un rade et y découvre Ally (Lady Gaga) dont la voix puissante l’impressionne.
En août 2000, le sous-marin russe K-141 Koursk de classe Oscar fait naufrage en mer de Barents suite à l’explosion d’une torpille. La plupart des marins périrent sur le coup, mais vingt-trois purent trouver refuge dans le neuvième compartiment.
L’hôtel El Royale est construit sur la frontière qui sépare le Nevada de la Californie. Il a connu au début des années soixante son heure de gloire ; mais dix ans plus tard il est tombé à l’abandon et n’est plus guère géré que par un seul garçon d’étage (Lewis Pullman)
L’agent secret le plus calamiteux de Sa Gracieuse Majesté est de retour. Après qu’un hacker a révélé l’identité de tous les agents sous couverture et que les quelques 007 retraités sont morts (dans une scène hilarante), le MI7 (sic) n,’a d’autre ressource que de rappeler Johnny English (Rowan Atkinson) au service.
Chilly Gonzales est un musicien hors norme. Fils d’un self-made man canadien qui fit fortune dans le BTP, il commença sa carrière dans le rap punk, au Canada d’abord, en Allemagne ensuite, avant de changer de style. Sans rien renier de ses provocations, il abandonne le chant pour le piano que ce génie né pratique sans jamais l’avoir appris. il rencontre le succès avec son album Solo Piano en 2004.
Amin (Moustapha Mbengue) est sénégalais. Pour offrir à sa femme Aïcha (Marème N’Diaye) et à ses trois enfants, restés au pays, une vie meilleure, il a émigré en France. Installé dans un foyer, il travaille sur les chantiers.
Driss et Manuel ont grandi ensemble dans les barres de Bagnolet. Mais Driss (Reda Kateb) a quitté la cité pour devenir policier aux Stups tandis que Manuel (Matthias Schoenaerts) en est devenu l’un des caïds.