Dans un avenir proche indatable et dans un lieu inconnu, semble-t-il marqué par un déclin industriel et un détraquement climatique, Saul Tenser (Viggo Mortensen) est un artiste qui utilise son corps et les excroissances cancéreuses qui s’y développent mystérieusement. Avec l’aide de Caprice (Léa Seydoux), il en met en scène leur exérèse.
Leur chemin va croiser celui de deux fonctionnaires tatillons, d’un détective undercover et d’un groupe d’anarchistes post-humanistes qui cherchent à les associer à leur cause.
Après quelques films dont il faut bien dire qu’ils ne valaient pas tripette (Maps to the Stars, Cosmopolis, A Dangerous Method) et l’annonce d’arrêter le cinéma, David Cronenberg, 79 ans au compteur, renoue avec ses vieilles obsessions : des corps mutants, malades et lubriques, une science-fiction spectrale…
Le résultat est moins gore que la bande-annonce et le parfum de soufre qui précédait la sortie du film pouvaient le laisser escompter. D’ailleurs le film en France est autorisé à tous les publics – des esprits chagrins et/ou des parents poules pourraient toutefois légitimement estimer qu’il ne convient pas aux jeunes enfants.
Mais il n’en est pas moins diablement séduisant. David Cronenberg y retrouve pour la cinquième fois Viggo Mortensen. Léa Seydoux passe haut la main l’examen d’entrée : sa perfection plastique et l’élégance de son accent anglais font d’elle une parfaite héroïne cronenbergienne. Kristen Stewart – méconnaissable sur l’affiche à force d’être photoshoppée – interprète avec beaucoup de second degré un second rôle qui n’est pas à la hauteur de son talent.
Les Crimes du futur pêche par son scénario paresseux qui peine à retenir l’attention sur la durée. C’est d’ailleurs le reproche qu’on pourrait faire à beaucoup de films de Cronenberg : ce réalisateur de génie préfère décrire des états que raconter une histoire. Mais on aurait scrupule à lui reprocher d’enchaîner quelques scènes d’anthologie, aussi belles qu’horrifiques, quand bien même elles ne mènent nulle part.
Christian Lafayette (Niels Schneider) est un marsouin de l’armée française, rapatrié d’Afghanistan après une embuscade qui a décimé son peloton. Le retour à la vie civile n’est pas simple pour lui qui n’a trouvé qu’un emploi de manutentionnaire dans un supermarché et noie son mal-être dans l’alcool.
L’Hypothèse démocratique se penche sur une page méconnue de notre histoire politique : la lutte pour l’indépendance basque de l’ETA, fondée en 1958 en plein franquisme, jusqu’à son auto-dissolution en 2018.
1928 à Downton Abbey. La douairière Lady Violet vieillit. Ses descendants apprennent avec étonnement que le marquis de Montmirail lui a légué par testament une luxueuse villa dans le sud de la France. Ils décident de s’y rendre pour éclaircir le mystérieux passé de leur aïeule.
Le jeune Abraham Lincoln, avant de devenir un immense président, a connu une enfance misérable. Né en 1809 dans le Kentucky, cadet d’une sœur aînée (un troisième enfant décèdera en bas âge), il déménage en 1816 dans l’Indiana où ses parents cherchaient une vie meilleure en s’installant au fond des bois. Sous l’aile des anges le filme à ses dix ans, lorsque sa mère meurt d’un mal mystérieux et que son père, un homme frustre et dur, se remarie.
Omar vient de Syrie. Il a demandé l’asile au Royaume-Uni. Dans l’attente de la réponse de l’administration, il a été assigné à résidence sur une île isolée des Hébrides écossaises, avec l’interdiction de travailler. Quelques immigrés partagent son infortune : Fahrad, un Afghan zoroastrien fan de Freddie Mercury, Wasef, un Nigérian qui rêve de jouer pour Arsenal…
Jocelyne (Nadia Tereszkiewicz aussi incandescente ici que dans
Une jeune femme confie à une autre qu’elle est en train d’entamer une romance avec un homme qui se console d’un chagrin d’amour.
Tsuji est, comme beaucoup de jeunes cadres japonais, au début de sa vie professionnelle. Il loge dans un appartement minuscule dont la seule originalité est son bruyant aquarium. Il travaille dans une PME qui vend des jouets et des feux d’artifice. Il y entretient, en violation du règlement intérieur qui les interdit, deux relations amoureuses parallèles avec deux collègues : Minako, une jeune employée frivole, et Hosokawa, la contremaitre, plus âgée et plus mature. Mais c’est de Ukiyo qu’il tombera amoureux après l’avoir rencontrée un soir dans des circonstances exceptionnelles : il lui sauve la vie en dépannant sa voiture bloquée sur un passage à niveau.
Martin (Caleb Landry Jones) est toqué. Une scolarité chaotique, vite interrompue, lui a valu un surnom en forme de palindrome : Nitram. À vingt ans passés, il vit encore chez ses parents qui semblent être les seuls capables de supporter ses sautes d’humeur. Contre toute attente, Nitram fera une étonnante rencontre qui lui permettra de quitter le cocon familial. Helen, une excentrique sexagénaire, riche à millions, l’accueille dans sa vaste demeure à l’abandon. Sa disparition brutale laissera Nitram orphelin.