Nyles (Andy Samberg) est prisonnier d’une boucle temporelle. Il est condamné à revivre éternellement la journée du 9 novembre où il accompagne sa petite amie Misty (Meredith Hagner) à Palm Springs, dans le désert californien, au mariage de Abe et Tala dont Misty est la demoiselle d’honneur. Nyles y fait la connaissance de Sarah (Cristin Milioti), la sœur de la fiancée qui le rejoint, après bien des péripéties, dans ce « jour sans fin ».
Boucle temporelle + comédie romantique loufoque ? La recette est éprouvée et possède déjà son idéaltype : Groundhog Day (Un jour sans fin) avec Bill Murray et Andie McDowell. Palm Springs marche sur ses brisées et, inévitablement, laisse un goût de déjà-vu sans parvenir à dépasser son modèle indépassable.
Groundhog Day était bâti sur plusieurs ressorts irrésistibles. La boucle temporelle autorisait Bill Murray, comme elle autorise les personnages interprétés par Andy Samberg et Cristin Milioti, aux outrances les plus saugrenues, leur souvenir étant effacé le jour suivant. Autre ressort irrésistible : l’éternel recommencement de la même journée permettait à Bill Murray de tester toutes les stratégies de séduction possibles pour conquérir la belle Andie McDowell. Ce n’est pas le cas dans Palm Springs où s’installe entre les deux héros une relation sans amour – avant, hélas, bien sûr, de changer de nature.
Les personnages des deux films suivent la même évolution, évoluant peu à peu vers un épicurisme nihiliste : puisque rien n’a de sens, alors tout est permis. À la différence de Groundhog Day – ou du moins du souvenir que j’en ai gardé – Palm Springs se fait lentement plus profond sinon métaphysique. Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens de nos actes s’ils sont condamnés à un inéluctable effacement ? Comment construire une relation d’amour sur une journée éternellement recommencée ?
Groundhog Day dans sa dernière partie devenait une ode bien-pensante à l’altruisme et à la générosité façon Frank Capra : le ronchon Bill Murray, plein de mépris pour le provincialisme de la petite ville où il était condamné à vivre, s’amendait sous l’influence de Andie McDowell et rompait avec son nombrilisme cynique pour rendre meilleure la vie des autres. Rien de tel dans Palm Springs, ce qui dit peut-être quelque chose sur l’évolution de nos sociétés, qui reste focalisé sur le couple formé par nos deux héros. Resteront-ils prisonniers de leur boucle temporelle, où la vie est répétitive mais pas si désagréable ? réussiront-ils à en échapper ? C’est le seul suspens, bien mince, de ce film finalement moins réussi qu’on l’avait espéré.
		
		
		
	 
	 
Marla Grayson (Rosamund Pike) a développé un business aussi immoral que juteux : avec la complicité d’un médecin véreux et d’un juge crédule, elle obtient la tutelle de personnes âgées qu’elle place en EHPAD et en siphonne les économies. Jennifer Peterson (Dianne Wiest) est sa dernière proie. Mais Marla va vite apprendre à ses dépens qu’un dangereux baron du crime est prêt à tout pour reprendre la main sur la fragile septuagénaire.
Cher Horowitz (Alicia Silverstone) a seize ans. Elle habite seule avec son père une immense villa luxueuse de Beverly Hills. Avec son inséparable amie Di (Stacey Dash), elle est la coqueluche de son lycée. Quand arrive en milieu d’année une nouvelle élève, Tai (Britanny Murphy), Cher et Di la prennent sous leurs ailes et tentent de lui trouver un petit ami. Si Di a un copain, la vie sentimentale de Cher est plus compliquée : Cher rejette Elton qui la courtise, essaie de séduire Christian, qui s’avère être homo. Trouvera-t-elle le bonheur avec Josh (Paul Rudd), le fils d’un premier lit de la nouvelle épouse de son père ?
Le roi Pelé a longtemps été considéré comme le plus grand footballeur de tous les temps. Le titre lui est disputé par Maradona – dont étonnamment il ne sera pas question dans ce documentaire hagiographique mis en ligne depuis hier sur Netflix.
Deux stars vieillissantes du music-hall, Dee Dee Allen (Meryl Streep) et Barry Glickman (James Corden), peinent à se blanchir du four de leur dernière pièce à Broadway. Pour redorer leur blason, elles décident de se rendre dans l’Amérique profonde, où une polémique agite la petite communauté d’Edgewater dans l’Indiana qui refuse à la jeune Emma Nolan le droit de participer au bal de fin d’année avec sa petite amie.
La première scène de Code inconnu, filmée en lent traveling dans une rue parisienne très achalandée réunit la quasi-totalité des protagonistes d’un récit fragmenté. On y fait la connaissance d’Ana (Juliette Binoche), une actrice dont Georges, le compagnon, est photographe de guerre. Jean, le frère cadet de Georges, qui a quitté sur un coup de tête la ferme dont un père autoritaire voudrait lui faire reprendre les rênes, frappe à la porte d’Ana et lui demande l’hospitalité. En se promenant dans la rue, Jean jette un détritus à une mendiante roumaine, Maria, venue en France à la recherche d’une vie meilleure. La désinvolture de ce geste grossier scandalise Amadou, qui est éducateur dans un institut de sourds-muets. Le ton monte. Les esprits s’échauffent. La police doit intervenir.
Tout le monde connaît la chanteuse Taylor Swift … sauf moi qui ai provoqué chez mes enfants un regard consterné quand je leur ai demandé si c’était un homme ou une femme.
Sidonie (Erika Sainte), une hôtesse de l’air, la petite trentaine, est une jeune femme belle et indépendante. À seize ans, alors qu’elle vivait en baie de Somme une jeunesse insouciante, passant d’un amant à l’autre, elle est tombée enceinte. Ses parents n’ont pas accepté son choix de garder l’enfant qu’elle a élevée seule. Lolo (Matilda Marty) la presse de questions sur l’identité de son père. Pour y répondre, Sidonie, accompagnée de sa fille, part « à deux heures de Paris » retrouver ses anciens amoureux : un garagiste taiseux (Fred Testot), un vieil esthète décadent (Frédéric Perrot), un patron de boîte de nuit (Bruno Slagmulder), un entraîneur de foot, un médecin de campagne infidèle….
Ava Faulkner (Jessica Chastain) est tueuse à gages. Ancienne militaire, alcoolique en sursis, protégée par son mentor (John Malkovich), elle exécute avec sang-froid les contrats qu’une mystérieuse organisation lui assigne de Paris à Riyad. De retour à Boston auprès de sa mère malade (Geena Davis), elle est confrontée à ses vieux démons tandis que ses commanditaires ont décidé de l’éliminer.
Rebecca Sharp (Olivia Cooke, brunette piquante qu’on avait remarquée dans