En 1947, Sherlock Holmes, âgé de 93 ans, prend une retraite méritée au bord de la mer. Secondé par le fils de sa gouvernante, il essaie de se remémorer sa dernière enquête malgré une mémoire défaillante.
En dépit de la maîtrise de Sir Ian McKellen, je suis totalement passé à côté de ce Mr. Holmes. Son esthétique de téléfilm sent la naphtaline. Son scénario nous balade sans raison dans l’espace (un détour bien inutile par le Japon post-Hiroshima) et dans le temps (des flash-back ramènent Holmes trente ans en arrière). L’énigme policière, à supposer qu’on se donne la peine de la comprendre, est totalement dépourvue d’intérêt. Quant à la relation que le vieil homme noue avec le jeune garçon, sous le regard désapprobateur de sa mère, elle est aussi prévisible que mièvre.
Moi qui espérais un spectacle du niveau de Downton Abbey, j’ai eu Heidi.