« Mémoires de jeunesse » est un film qui nous parle de la mort. Son titre en anglais « Testament of youth » a d’ailleurs une nuance morbide que sa traduction en français a gommée.
La mort, c’est la première guerre mondiale qui fauche la fine fleur de l’aristocratie britannique. ils sont jeunes, ils sont beaux, mais ils vont mourir. Sortez les Kleenex !
Mais « Mémoires de jeunesse » nous parle aussi de la vie [c’est beau ce que j’écris !!]
La vie de Vera, jeune, belle, intelligente, féministe. Sauvée du narcissisme par le choc de la guerre. Admise à Oxford – dont les jeunes filles avaient à l’époque le droit de suivre les cours mais pas d’en décrocher le diplôme – elle suspend ses études pour s’engager comme infirmière. En Angleterre, puis en France, elle assiste, impuissante à la boucherie. Quelques deuils plus tard, elle en reviendra avec un nouvelle cuase à défendre : le pacifisme.
Les noms des acteurs principaux ne vous diront peut-être rien.
Pourtant Alicia Vikander et Kit Harrington sont de futurs stars. La première, qui sort avec Michael Fassbinder (la veinarde !), a partagé l’affiche du dernier Jason Bourne avec Matt Damon. Le second, plus connu sous le nom de John Snow, a ressuscité dans la dernière saison de Game of Thrones.
Une famille new-yorkaise emménage dans une maison à Brooklyn héritée d’un père défunt. Son rez-de-chaussée est occupé par une couturière à laquelle le propriétaire avait accordé un loyer modéré. Les nouveaux propriétaires ne l’entendent pas de cette oreille.
Dans les teen movies, tout commence en général mal pour le héros/l’héroïne, lâché(e) dans un univers hostile dont il/elle ne maîtrise pas les codes. Puis tout finit par s’arranger jusqu’au happy end inévitable.
Ténor du barreau, sexy et intelligente, Victoria est pourtant en pleine crise de la quarantaine : sa vie sexuelle est un néant, son ex la diffame sur son blog, son meilleur ami, accusé d’agression à main armée, insiste pour qu’elle assure sa défense au mépris des règles déontologiques de sa profession.
Deux potes deviennent trafiquants d’armes… pour le gouvernement américain.
Cette page de l’histoire indonésienne est mal connue en Occident : en 1965-1966 la dictature du général Suharto a massacré entre 500.000 et un million de communistes ou suspectés de l’être.
L’amitié qui lia les deux Aixois Cézanne et Zola était un beau sujet de film. Las ! c’est Danièle Thompson, la fille de Gérard Oury, plus connue pour ses comédies franchouillardes (« La Bûche », « Décalage horaire », « Fauteuils d’orchestre ») que pour sa profondeur historique, qui l’a eue.
Qui ne connaît Michael Moore, sa casquette de baseball, son humour décapant, ses documentaires hilarants qui sont autant de pièces à charge sur les maux de l’Amérique : « Bowling for Columbine », « Fahrenheit 9/11 » (Palme d’or 2004), « Sicko »… Quelques années plus tard – et quelques kilos en plus – le comique américain est toujours aussi mordant.
Xavier Dolan me gonfle. Voilà bientôt une dizaine d’années que le petit génie canadien fait monter le buzz. Cannes lui a fait la courte échelle, sélectionnant la quasi-totalité de ses films et les couvrant de prix – seule la Palme d’Or lui a échappé – qui sont autant d’occasions de discours de remerciements hauts en couleurs. Sans doute faut-il reconnaître à Laurence Anyways (2012) un certain coffre ; mais j’ai déjà dit ici tout le mal que je pensais de l’insipide Tom à la ferme (2013) et du surcoté Mommy (2014).
Pour rembourser le crédit immobilier qui les étouffe, deux frères s’improvisent braqueurs de banque. Deux Rangers opiniâtres les traquent.