Harley Quinn (Margot Robbie) a cassé. Elle a quitté le Joker qui l’avait entraînée dans une spirale de crimes nihilistes. Mais la jeune fille n’en a pas fini avec la pègre de Gotham. Face à Roman Sionis alias Black Mask (Ewan McGregor), elle aura besoin du soutien de ses amies Huntress, Black Canary et Renée Montoya, pour sauver la petite Cass qui a subtilisé un diamant au prix inestimable.
Je ne m’étais pas rué dans les salles début février pour voir Birds of Preys. Parce que j’avais gardé un souvenir calamiteux de Suicide Squad. Parce que, dans les jours qui suivirent (le film n’avait pas été montré à la presse avant sa sortie), les critiques les plus calamiteuses s’étaient accumulées. Enfin et surtout parce que les univers MC et DC me semblent, à tort ou à raison, des machines à cash sans intérêt cinématographique uniquement voués à attirer le gogo décérébré mangeur de popcorns (Y a-t-il du mépris de classe dans la phrase qui précède ? Oui !!!).
Le coronavirus et l’angoisse qu’il avait, à raison, provoquée chez moi de voir interdit l’accès des salles pendant longtemps m’avait poussé début mars à m’y rendre plus que de coutume. Aussi me suis-je retrouvé quasiment seul pour une séance de rattrapage à l’UGC Ciné Cité Les halles la semaine dernière devant Birds of Prey. M’en suis-je mordu les doigts ? Non. Car j’en avais entendu tellement de mal, j’en escomptais si peu, que j’ai été plutôt favorablement surpris.
Certes, le scénario est plat comme une limande. On nous refait l’histoire mille fois racontée de la bande désassortie qui doit se lier contre un méchant très méchant. Et le film ne prend même pas la peine de nous expliquer pourquoi tout ce petit monde court après le diamant qu’une gamine kleptomane et en surpoids est allée dérober.
Certes, en entourant Harley Quinn d’une policière latino, d’une chanteuse caribéenne et d’une gamine sino-américaine, le scénario semble vouloir à tout prix cocher toutes les cases du film-respectueux-de-la-diversité.
Certes, l’humour bad ass du film louche trop ouvertement du côté de Deadpool qui semble devenu depuis quelques années la référence indépassable des films de superhéros condamnés à ne pas se prendre au sérieux.
Certes enfin, avec une démagogie trop affichée, Birds of Prey revendique un esprit girl power, à l’heure de #MeToo, en rupture avec tous les clichés masculinistes – au risque parfois, à force de vouloir les renverser, de les endosser à son tour, comme dans cet éloge très viril de la sororité.
Pour autant, si on passe sur tous ces défauts, aussi nombreux soient-ils, si on accepte a priori de débrancher ses neurones, on se laissera gentiment séduire par le charisme de Margot Robbie qui a pris un plaisir décidément communicatif à se déguiser en Harley Quinn et on passera un agréable moment de divertissement.
Née en 1945 en Palestine mandataire, Nurith Aviv a dirigé la photographie d’une centaine de fictions de documentaires avant de passer tardivement derrière la caméra. Elle a réalisé plusieurs documentaires exigeants et intelligents sur la langue et le langage que je vais voir à leur sortie dans une petite salle du Quartier latin, toujours la même, au milieu d’une audience fidèle et vieillissante : Traduire en janvier 2011,
Un incident funeste intervenu au cours d’une cérémonie religieuse laisse augurer, peu après sa naissance, la mort à vingt ans du jeune Muzamil. Son père, ne supportant pas cet augure, abandonne le foyer laissant à la mère de l’enfant la charge de son éducation.
Suite au décès de son grand-père, Yura, huit ans, et ses parents quittent Tokyo pour s’installer chez sa grand-mère. Bien qu’il ne soit pas pratiquant, Yura est inscrit dans une école catholique. Les rites qui en scandent le quotidien lui sont inconnus. Mais son intégration devient plus facile lorsque Jésus en personne lui apparaît, invisible de tout autre, et lorsque Yura se fait un ami parmi ses camarades de classe.
Les Tuche sont prolos depuis plusieurs générations. Cela n’empêche pas Jeff Tuche (Jean-Paul Rouve), sa femme Cathy (Isabelle Nanty) et leurs trois enfants de former une famille heureuse et unie.
Mada est la gouvernante d’une somptueuse résidence, nichée dans une crique sauvage en bord de mer. À la tête d’une nombreuse domesticité, elle veille sur ses patrons, Edgar et Marta, sur leur fils qu’elle a vu naître et qui part étudier à l’étranger, et sur le grand-père, qui perd gentiment la tête. Chaque été y est donnée une fastueuse réception. Mais les étés passent et ne se ressemblent pas ; car les malversations dont Edgar s’est rendu coupable lui valent d’être emprisonné, laissant Mada et ses collègues sans salaire et sans instructions.
Hodaka est un adolescent en rupture de ban qui a quitté son île natale pour aller vivre à Tokyo. Sans famille ni travail, il trouve refuge chez un échotier alcoolique pour lequel il rédige des articles pour la presse à sensation. L’un de ses reportages le conduit à enquêter sur les « filles-soleils », ces personnes aux dons surnaturels capables d’arrêter la pluie. Hodaka rencontre l’une d’entre elles, Hina, dont il tombe vite amoureux. Alors que la pluie tombe quasiment sans interruption sur la métropole tokyoïte, le couple monte un business juteux : proposer contre rémunération quelques rayons de soleil aux organisateurs d’un concert à ciel ouvert, à de jeunes mariés ou à un père qui veut jouer au parc avec sa fille…. Mais, Hina constate bien vite que l’invocation de ses pouvoirs surnaturels risque de menacer sa propre vie.
Marie Curie compte parmi les scientifiques les plus renommés de son temps. Née Maria Skłodowska, elle perd sa mère à l’âge de dix ans et rejoint à Paris sa sœur pour y poursuivre ses études. Diplômé de la faculté des sciences, elle rencontre Pierre Curie, l’épouse et mène avec lui des travaux sur la radioactivité. En 1903, à trente-six ans à peine, le prix Nobel de physique lui est décerné conjointement avec son mari et avec Henri Becquerel. Huit ans plus tard, elle reçoit seule le prix Nobel de chimie pour sa découverte du polonium et du radium.
Gemma (Imogen Poots) et Tom (Jesse Eisenberg) forment un jeune couple idéal. Elle enseigne dans une classe maternelle ; il travaille aux espaces verts. Ils cherchent, non sans mal, une maison pour s’y installer ensemble. Aussi, malgré leurs réserves sur son comportement bizarre, accompagnent-ils Martin, un agent immobilier, dans un lotissement de banlieue où ils visitent une petite maison sans charme. La visite tourne court avec la disparition de Martin qui laisse le jeune couple éperdu, incapable de trouver la sortie du lotissement.
Fares (Sami Bouajila dont la carrière depuis trente ans n’est pas sans rappeler celle de Roschdy Zem, le César du meilleur acteur en moins), Meriem (Najla Ben Abdallah) et leur fils Aziz appartiennent à la classe aisée tunisienne. Cette famille heureuse, en week-end dans le Sud du pays, à une encablure de la Libye que la guerre civile déchire en cet automne 2011, tombe dans une embuscade. Aziz prend une balle perdue. Transporté à l’hôpital, il doit d’urgence recevoir une greffe de foie. Son père est bien entendu volontaire….