Après avoir perdu sa maison, son emploi, s’être couverte de dettes, Nicole (Valéria Bruni-Tedeschi), la cinquantaine, se retrouve dans une cité HLM du Val-de-Marne, coincée avec son fils, Serge (Félix Lefebvre), dans un appartement minuscule.
Je ne serais pas allé voir Une vie rêvée si les hasards de la programmation ne m’y avaient pas contraints (poke DB qui l’a vu exactement pour les mêmes raisons et un coup de chapeau aux distributeurs qui ont réussi, à attirer au moins deux spectateurs involontaires). Son pitch ne me tentait guère. Son interprète principale non plus : Valérie Bruni Tedeschi semble s’être fait une spécialité de rôles hystériques et exaspérants, une Isabelle Huppert plus jeune, une Sandrine Bonnaire moins sage.
Pendant une heure, j’ai poussé des soupirs d’exaspération devant une histoire qui enchaînait laborieusement toutes les scènes attendues : Nicole et son banquier, Nicole et son fils, Nicole et sa nouvelle amie (Lubna Azabal)…. Mon exaspération a cédé durant la dernière demi-heure. L’histoire y prend un tour inattendu. Est-il crédible ? je n’en suis pas certain. Mais il n’en est pas moins réjouissant.
Et l’honnêteté me force à reconnaître que Valérie Bruni Tedeschi était parfaite dans ce rôle.