En pleine guerre civile, en Angola, en 1995, Nayola cherche sur la ligne de front son mari disparu. Sa fille, Yara, grandira à Luanda sans connaître ses parents. Poursuivie par la police pour les chansons de rap séditieuses qu’elle interprète et fait circuler sous le manteau, elle se réfugie chez sa grand-mère et y est confrontée, en 2011, à un mystérieux voleur caché derrière un masque de chacal.
L’Angola est une ancienne colonie lusophone sur le territoire de laquelle Etats-Unis et URSS menèrent une longue guerre par procuration qui laissa le pays exsangue. Les occasions sont rares d’en entendre parler ou de voir des films qui lui sont consacrés. Sur ce blog, depuis plus de huit ans, je n’en ai guère évoqué que deux : Lettres de la guerre, les souvenirs de l’écrivain portugais Antonio Lobos Antunes qui y fut expédié comme médecin militaire, et Another Day of Life, d’autres carnets de guerre, ceux du journaliste polonais Ryszard Kapuściński.
Comme Nayola, Another Day of Life était un film d’animation. C’est la preuve de la vitalité du genre, qui n’est depuis longtemps plus réservé à un public enfantin, mais s’ouvre aux adultes pour leur raconter, avec une liberté poétique qu’une caméra n’autoriserait pas, toute une palette de sujets.
Il y a quelques mois à peine, un autre film d’animation pour adultes, Unicorn Wars, racontait la noirceur de la guerre. Nayola, film tous publics, n’est pas aussi macabre. C’est d’ailleurs un peu son défaut. Son statut est incertain : documentaire historique sur la douloureuse décolonisation de l’Angola ? drame familial sur une mère et une fille séparées l’une de l’autre ? film poétique qui s’autorise quelques séquences oniriques – et d’ailleurs esthétiquement envoûtantes ?
Nayola souffre d’une faiblesse de scénario. Les deux fils de l’histoire qu’il tresse ne se nouent pas.. On ne comprend pas ce qu’il advient de Nayola en 1995 et si elle parvient ou non à retrouver son mari. On ne comprend pas plus les motifs qui conduisent ce mystérieux homme masqué à retrouver Yara en 2011 et son comportement quand la police débarque.
Aussi grand que fut mon enthousiasme à sortir des sentiers battus pour aller voir ce film d’animation sur un sujet hors normes, qui plus est au Luminor, une salle parisienne menacée de fermeture, mes préjugés favorables se sont fracassés sur son inanité.
La mère de Carlos est en prison ; sa sœur aînée se prostitue. Le jeune homme vit à Bogota dans un foyer qui accueille des enfants des rues. La loi du plus fort sanctionne violemment toute défaillance aux codes hyper-machistes qu’elle y fait régner. Un soir de Noël, tout bascule quand Carlos, parti à la recherche de sa sœur, est violemment pris à partie….
Anna (Julie Gayet) est une actrice célèbre qui approche la cinquantaine et qui peine à réparer des ans l’irréparable outrage. Elle forme avec Antoine (Benjamin Biolay) un couple qui s’est construit autour de la passion commune de la scène mais qui, avec le temps, s’est usé.
Alors que la tuberculose va l’emporter à trente ans à peine, Emily Brontë (Emma Mackey) revient sur les circonstances qui l’ont conduite à prendre la plume et à rédiger son chef d’oeuvre, Les Hauts de Hurlevent.
Houria (Lyna Khoudri) a une passion : la danse classique qu’elle apprend avec Sabrina, sa mère (Rachida Brakni), dans l’espoir d’en faire un jour peut-être son métier. Mais ses rêves se brisent, la nuit où Houria est agressée dans les rues d’Alger. Le choc la prive de la parole et l’oblige à une longue rééducation pour retrouver l’usage de ses jambes. Durant sa convalescence, Houria rencontre un groupe de femmes soignées à l’hôpital : certaines sont sourdes et muettes, d’autres sont autistes, d’autres encore ne se sont jamais remises du traumatisme causé par la mort de leurs proches….
Charlie (Brendan Fraser) a perdu le contrôle. Après la mort de son compagnon, il s’est laissé aller à une boulimie maladive et a pris du poids jusqu’à devenir un énorme corps malade de 260kg, quasiment impotent, menacé de céder d’un instant à l’autre à un infarctus fatal.
Radio al-Salam est une radio fondée en 2015 en réaction à l’occupation par Daech du nord de l’Irak. Basée à Erbil, au Kurdistan irakien, cette radio a pour objectif de favoriser la réconciliation et la paix, en diffusant, en arabe et en kurde, des reportages et de la musique à destination des populations déplacées arabes, chrétiennes, kurdes, yézidies qui affluaient dans la région suite aux avancées de Daech.
Une communauté rurale coupée du monde vit selon les règles millénaires qu’elle s’est fixées. Cet isolement sert de couverture à des violences sexuelles inouïes : les femmes de la communauté sont droguées et violées pendant leur sommeil. Longtemps elles demeurent convaincues d’avoir été victimes de fantômes ou de Satan en personne. Mais bientôt le pot aux roses est découvert, un violeur arrêté et, suite à ses confessions, l’ensemble des coupables appréhendés par la police d’Etat.
Claire Morel (Maud Wyler) est avocate, mère épanouie de deux ravissantes petites filles, épouse heureuse de Thomas, ingénieur agronome (Grégoire Colin). Elle fait un déni de grossesse, accouche une nuit dans sa salle de bains et dépose son nouveau-né sur une poubelle après avoir tranché le cordon ombilical. Son enfant doit la vie à un voisin qui passait par là promener son chien.
Les adolescents meublent l’ennui d’un été étouffant dans un petit village du sud-est de l’Espagne. Ils traînent, boivent, fument, dansent… Une idylle se noue entre Ana, dont la mère tient le bar du village, et José, qui a longtemps vécu à l’étranger, dont le père est le propriétaire d’un champ de citronniers.