Dirty, Difficult, Dangerous ★☆☆☆

Ahmed et Mehdia s’aiment d’un amour pur. Mais la vie n’est pas facile pour ces deux immigrés au Liban. Ahmed est syrien et rétameur. Victime d’un bombardement, il développe une curieuse pathologie ; son corps, rempli d’éclats métalliques, se rouille inexorablement. Mehdia elle est Ethiopienne. Elle travaille chez un vieillard sénile dont elle doit supporter les foucades imprévisibles.

Dirty, Difficult, Dangerous est un film faussement doux qui bat en brèche le racisme ordinaire qui sévit au Liban. Il ose même un pas de côté vers un cinéma fantastique qui m’a rappelé celui de Thomas Salvador dans Vincent n’a pas d’écailles ou La Montagne. Ses deux héros chaplinesques et mutiques rappellent quant à eux ceux des films de Kaurismäki et de Suleiman.

Son problème est son scénario qui fait du surplace – un peu d’ailleurs comme les films de Elia Suleiman (avec lequel j’ai eu la dent bien dure dans la critique de son dernier en date). Une fois qu’ont été campés ses deux personnages, Dirty, Difficult, Dangerous semble n’avoir plus rien à dire.

La bande-annonce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *