Ruth Bader Ginsburg est juge à la Cour suprême américaine. Nommée en 1993 par Bill Clinton, elle appartient à son aile progressiste. Les opinions qu’elle y a défendues, sa courageuse résistance à la maladie, ses lunettes immenses, son chignon sévère et le col en dentelle dont elle orne sa toge ont fait d’elle une idole.
Le documentaire que lui consacrent Betsy West et Julie Cohen participe à cette starmania, en attendant son biopic dont la sortie est prévue pour la fin de l’année aux États-Unis.
Rien ne prédisposait pourtant cette timide jeune fille, née à Brooklyn en 1933 dans une modeste famille juive, à une telle célébrité. Élevée dans le culte de l’excellence, elle suit des études de droit à Cornell – où elle rencontre à dix sept ans à peine son mari d’un an plus âgé qu’elle – à Yale puis à Columbia.
Elle devient avocate et plaide devant la Cour suprême plusieurs affaires qui permettront, dans les années soixante-dix, la reconnaissance progressive des droits des femmes : Frontiero v. Richardson en 1973, Weinberger v. Wiesenfeld en 1975… Infatigable travailleuse, cette femme chétive et discrète est nommée juge à la Cour d’appel de Washington en 1980 par Jimmy Carter. Treize ans plus tard, elle est la deuxième femme à faire son entrée à la Cour suprême.
En 1996, elle joue un rôle déterminant dans l’affaire United States v. Virginia où la Cour censure le règlement de l’Institut militaire de Virginie qui réservait l’accès de la scolarité aux hommes. Mais ce sont ses opinions dissidentes dans une Cour de plus en plus conservatrice qui la font accéder à la célébrité : dans Bush v. Gore qui clôt au profit du candidat républicain le contentieux de l’élection présidentielle de 2000, dans Ledbetter v. Goodyear en 2007 où la Cour rejette la requête d’une employée victime de discrimination salariale au motif que sa requête est tardive alors que cette tardiveté avait pour cause l’ignorance dans laquelle elle avait longtemps été maintenue de cette discrimination (cette décision allait conduire l’administration Obama à modifier les règles de prescription en cette matière), etc.
Ruth Ginsburg n’est pas la juge la plus progressiste de la Cour suprême. Sonia Sotomayor, nommée en 2009 par Barack Obama, y défend des positions plus radicales. Pour autant elle est devenue une égérie. Elle n’a rien fait pour nourrir un tel engouement. Mais on sent qu’il ne lui déplaît pas. Sans doute apparaît-elle comme un môle de résistance aux inquiétantes dérives de l’administration Trump. Un môle d’autant plus précieux que, depuis la nomination controversée à la Cour suprême de Brett Kavanaugh, quatre jours avant la sortie de RBG en France, la Cour penchera de plus en plus en faveur des conservateurs.
Le documentaire de Betsy West et Julie Cohen n’est guère original. Comme il est de coutume, il mêle photos d’archives et interviews contemporaines. Mais son sujet est si intéressant, la personnalité de Ruth Ginsburg si attachante que RBG constitue une découverte passionnante.
Une équipe de cinéma tourne un western au Pérou. À la fin du tournage, Kansas (Dennis Hopper), un cascadeur qui s’est lié avec une prostituée, décide de rester dans la région. Un de ses amis vient de se porter acquéreur d’une mine dont il espère extraire de l’or. Kansas fréquente un couple de riches américains.
En 1962, Pauline (Valérie Mairesse) a dix-sept ans et ne supporte pas la morale petit-bourgeois dans laquelle ses parents l’ont éduquée. Elle prépare paresseusement son bachot et consacre son temps libre à la chanson. Elle retrouve par hasard Suzanne (Thérèse Liotard), une ancienne voisine de cinq ans son aînée, qui vit en couple avec Jérôme, un photographe, dont elle a déjà eu deux enfants et dont elle en attend un troisième. Pauline va aider Suzanne à avorter.
La famille Parr, toujours prête à sauver le monde avec ses super-pouvoirs et ses costumes en élastimère, est de retour : les parents Bob et Hélène, les enfants Violette, La Flèche et Jack-Jack. Mais le monde n’est toujours pas prêt à lui faire une place, qui met les super-héros et leurs encombrants pouvoirs au ban de la société. Jusqu’à ce qu’un milliardaire les prenne sous son aile et décide de les réhabiliter. Mais, pour y parvenir, il veut mettre Hélène en avant, reléguant Bob aux tâches ménagères.
À San Francisco, Eddie Brock (Tom Hardy) est un journaliste d’investigation qui enquête sur les pratiques occultes de la puissante Life Foundation. Son PDG Carlton Drake (Riz Ahmed) s’est lancé dans l’exploration spatiale. L’une de ses navettes a rencontré des formes de vie inconnues et les ramènent sur la Terre. L’un des échantillons disparaît lors du crash de la navette en Malaisie. Un autre parvient à San Francisco où Carlton Drake le soumet à des expérimentations.
Mary Goodwin (Elle Fanning) a seize ans quand elle rencontre le poète Percy Shelley (Douglas Booth) aux idées volontiers radicales. La jeune femme, qui vit mal la mort de sa mère et la présence étouffante de sa belle-mère, en tombe éperdument amoureuse et prend la fuite avec lui. Mais les désillusions s’accumulent : le poète est marié, infidèle, couvert de dettes. Mary se réfugie dans l’écriture et relève le défi que Lord Byron (Tom Sturridge) lui lance à l’occasion d’un séjour en Suisse.
Deux femmes, la cinquantaine, se rencontrent par hasard sur le pont d’Avignon. Irma (Bojena Horackova), d’origine bulgare, désespérée par la mort de son mari et la perte de son emploi, veut mettre fin à ses jours. Dolores Lola Duenas), pétillante Espagnole missionnée en Provence pour y rédiger un guide touristique gay friendly, la prend sous son aile protectrice.
Le pape François. Wim Wenders. Affiche attrayante pour le cinéphile, pour le croyant et, plus largement, pour tous ceux qu’intéresse la personnalité du 266ème Souverain pontife, le premier pape du Nouveau monde, le premier venu de l’hémisphère Sud, le premier Jésuite, le premier à avoir choisi le prénom de François d’Assise.
Stephanie Smothers (Anna Kendrick) est une jeune veuve qui, dans une petite ville du Connecticut, consacre toute son énergie à l’éducation de son fils et à l’animation de son vlog, un blog illustré de vidéos présentant à d’autres mères de famille ses meilleures recettes de cuisine. Elle tombe immédiatement sous l’emprise de Emily Nelson (Blake Lively), une femme dont le style, l’emploi chez un grand couturier new yorkais et la maison ultra-moderne sont aux antipodes de la vie rangée de Stéphanie.
Nicole Parmentier (Clémentine Célarié) est une mère brisée. Il y a vingt-cinq ans, son fils Nicolas, âgé de dix ans à peine, a été tué en colonie de vacances par Olivier (Serge Riaboukine). Condamné à trente ans de prison, il est libéré grâce à une réduction de peine.