Jacques (Jean Dujardin) a un rêve : devenir riche comme Bill Gates ou Bernard Tapie, ses idoles. Même à bout de ressources – et en peignoir de bain – rien ne saurait l’en détourner.
Quand il s’installe auprès de sa sœur Monique (Yolande Moreau) qui dirige un village Emmaüs près de Pau, il crée sa société dénommée « I Feel Good ». Son objet : proposer aux plus pauvres des opérations de chirurgie esthétique very low cost en Bulgarie.
Le duo Delépine & Kervern est de retour. Plus il avance, plus il gagne en ambition. Elles sont loin leurs premières œuvres à l’humour grolandais et absurde dans lesquels les deux réalisateurs se mettaient en scène (Aaltra, Avida). En chemin, ils ont enrôlé Benoît Poelvoorde (Louise-Michel), Gérard Depardieu (Mammuth), et Albert Dupontel (Le Grand soir). Cette fois-ci, c’est Jean Dujardin qui les rejoint, le héros de Brice de Nice et d’OSS 117, le seul Français à avoir jamais décroché l’Oscar du meilleur acteur.
La superstar s’adapte parfaitement au cinéma de Delépine & Kervern. Il y trouve naturellement sa place, comme si elle l’attendait depuis toujours. Au point qu’il semble n’avoir pas besoin de modifier d’un iota la performance de crétin séduisant qui a fait sa gloire.
Ce personnage faisait des étincelles dans Bruce de Nice et dans OSS 117 car il y était drôle. Le problème est qu’il ne l’est guère ici. On sourit à quelques gags – hélas déjà entrevus dans la bande-annonce ; on ne rit vraiment jamais sinon peut-être pour celui du twist final dont on ne peut hélas rien dire.
À défaut de faire rire, I Feel Good pourrait ambitionner de nous faire réfléchir. Il esquisse une critique du macronisme – la première au cinéma à ce jour – accusé, dès le slogan qui barre l’affiche (« Il n’y a pas de grand pays sans grands patrons »), de vouloir tous nous transformer en milliardaires en puissance. À supposer que la critique soit fondée, elle fait long feu. On comprend bien vite la folie de Jacques. On n’y croit pas une seconde – pas plus qu’on ne croit dans le succès de son entreprise. Du coup, on en est réduit à attendre gentiment le dénouement d’une histoire qui doit nous entraîner en Bulgarie pour se redonner du souffle.
Jeudi Saint de l’an de grâce 1789. Comme ses prédécesseurs avant lui, Louis XVI (Laurent Lafitte) lave les pieds des pauvres à Versailles. Ce sera la dernière fois. Car la Révolution éclate. En octobre 1789, une foule de femmes trempées par la pluie vient en délégation à Versailles et force le Roi et sa famille à les raccompagner à Paris.
Dans les montagnes de l’arrière-pays niçois, les crimes se multiplient. L’inspecteur Kaplan (Frédéric Cerulli) a perdu sa femme et ses deux enfants. Il est bien décidé à retrouver le tueur en série. Il croit l’avoir identifié après la mort d’une randonneuse qu’il suspecte son frère d’avoir tué. Mais l’assassin n’est pas celui qu’il croit.
Hakim et Latifa ont fui la guerre civile algérienne, vingt ans plus tôt, pour se réfugier en France. Ils se sont installés dans le Jura où Hakim travaille comme contremaître dans une scierie. Ils ont eu deux filles : Leïla, qui est montée à Paris suivre une formation de coiffeuse, et Nedjma.
Dans un monde post-apocalyptique, où une poignée d’humains se sont organisés pour se protéger de zombies cannibales, Juliette est chargée d’explorer avec son 4×4 des locaux abandonnés pour y récupérer des denrées ou des outils abandonnés.
Le Donbass est cette région de l’est de l’Ukraine qui, en rébellion avec l’autorité de Kiev et avec le soutien de la Russie, s’est placée depuis 2014 en état de sécession. Le réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa reconstitue en treize tableaux les dérives d’une société en régression qui bafoue les droits de l’homme et humilie ses citoyens.
Jimmy Arnaud (Jim Cummings) est policier au Texas. La mort de sa mère le laisse anéanti. Il se dispute avec son ex-compagne la garde de leur fille Crystal. Son comportement au travail est de plus en plus erratique, malgré la présence amicale de son coéquipier.
Les frères Sisters sont tueurs à gages. Dans l’Amérique de la ruée vers l’or, ils vendent leurs talents au plus offrant. Charlie le cadet (Joaquin Phoenix) est le plus insouciant des deux, qui boit et qui couche dès que l’occasion s’en présente. Eli l’aîné (John C. Reilly) est le plus sensible, qui peut abattre de sang froid un homme mais ne supporte pas de voir une bête souffrir.
Tom (Thomasin McKenzie) a quinze ans. Elle vit seule dans les bois de l’Oregon avec son père Will (Ben Foster) qui fuit un passé qui le hante. Leurs contacts avec la société des hommes sont réduits au minimum.
Ben se travestit sous le pseudo de Miranda. Il se prostitue à Phnom Penh. Accro à la drogue il partage une chambre avec un amant khmer. Son amie Judith, qui enquête sur le génocide pour le Tribunal international, l’aide.