Simon Doyle (Armie Hammer rattrapé depuis par de troublantes accusations de viol et de … cannibalisme) et sa richissime fiancée, Linnet Ridgeway (Gal Gadot dont le seul nom au générique suffit à faire interdire la sortie du film au Koweït) sont en lune de miel en Égypte. Ils ont affrété un luxueux bateau qui remonte le Nil d’Assouan à Abou Simbel. Ils ont rassemblé autour d’eux leurs amis les plus proches ainsi que le célèbre détective belge Hercule Poirot (Kenneth Branagh) rencontré par hasard au pied des Pyramides. La croisière semble commencer sous les meilleurs auspices ; mais le crime rode…
Kenneth Branagh récidive. Fort du succès mondial du Crime de l’Orient-Express (352 millions de dollars au box-office pour un budget de 55 millions), le brillant réalisateur britannique remettait rapidement le couvert et tournait, avec une brochette de stars sa « suite ». Déjà, en 1974, le succès du film de Sydney Lumet avait incité la production à tourner quatre ans plus tard une adaptation de Mort sur le Nil. Si le film de 1978 (avec Peter Ustinov dans le rôle du grand détective belge) a été presqu’entièrement tourné en décors naturels, celui de 2022 – dont la sortie a été repoussée pendant deux ans à cause du Covid – l’a presqu’entièrement été en images de synthèse. Le résultat est d’un kitsch assumé qui, selon les goûts, provoquera des renvois gastriques ou une admiration médusée.
Mort sur le Nil aura-t-il autant de succès que Le Crime…. ? C’est hélas probable. Car tous les ingrédients escomptés sont au rendez-vous : l’exotisme d’une croisière sur le Nil, le luxe insolent des Années folles, l’intrigue gentiment emberlificotée des romans d’Agatha Christie…. D’ailleurs, malgré les réserves que m’avait inspirées le précédent film de Kenneth Branagh, je me suis précipité voir celui-ci dès sa sortie, comme on entre dans une pâtisserie pour s’empiffrer d’une tropézienne trop grasse (métaphore varoise). Ai-je eu tort ? Ai-je eu raison ? J’expierai ma faute en allant voir dès mon retour à Paris un film moldo-slovaque en noir et blanc sans dialogues !
À la tête de l’OCRTIS, l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, le commissaire Jacques Billard (Vincent Lindon) entend déployer une stratégie novatrice. Plutôt que de procéder à des saisies soi-disant record, sans effet de long terme sur les trafics, il entend pister les cargaisons, identifier tous les trafiquants et procéder à des interpellations massives pour décapiter les cartels.
Solange a treize ans et la vie banale des pré-adolescentes de son âge dans la France d’aujourd’hui. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si le couple, en apparence si solide, formé par ses parents n’était pas en train de se fracturer. Son frère aîné, Romain, prend la tangente et quitte le foyer pour poursuivre ses études à Madrid, laissant la petite Solange seule face à ses questionnements.
La documentariste franco-chinoise Ye Ye a planté sa caméra dans les couloirs de l’hôpital H6 de Shanghai, un des plus grands hôpitaux au monde qui accueille chaque année deux millions de malades. Elle y a suivi en particulier le sort de cinq patients : une gamine de trois ans à peine dont la main gauche a été écrasée par un autobus, une adolescente, les jambes brisées dans l’accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, un paysan devenu tétraplégique après avoir chuté d’un arbre, un clochard boiteux venu faire soigner son genou en soins de jour, une vieille femme quasi-inconsciente que son mari visite amoureusement chaque jour….
Mikey Saber a quitté la petite ville de Texas City, au bord du golfe du Mexique, pour aller tenter sa chance à Hollywood. Après une vingtaine d’années dans le porno, il y revient un beau jour d’été, la gueule salement amochée et la queue entre les jambes. Il demande à Lexie, sa femme, de l’héberger. Malgré les réticences de Lil, sa belle-mère, elle l’accepte pour quelques jours qui deviendront vite quelques semaines.
Karim D. est un jeune écrivain bourré de talent dont le premier livre autobiographique est chaleureusement accueilli par la critique. Mais alors que Karim célèbre son entrée dans la République des Lettres, d’anciens tweets, haineux, antisémites, misogynes, publiés sous pseudonyme plusieurs années plus tôt, ressurgissent et mettent à mal sa réputation.
Introduction, si on l’a bien compris, raconte trois épisodes de la vie de Youngho, un grand dadais d’une vingtaine d’années. Le premier le voit à la rencontre de son père, dans son cabinet médical, où celui-ci reçoit pour une séance d’acupuncture un acteur célèbre qui va convaincre Youngho de tenter sa chance au cinéma. Le deuxième le croise en Allemagne où il a suivi Juwon, sa fiancée. Le dernier le retrouve dans une station balnéaire coréenne où sa mère déjeune en compagnie de l’acteur du premier tableau.
Pierre (Melvil Poupaud) a quarante-cinq ans. Il est chirurgien à Lyon, marié et père de famille. Quinze ans après l’avoir croisée durant une nuit de garde, il retrouve Shauna (Fanny Ardant), une architecte à la retraite qui fut la meilleure amie de la mère de Georges (Sharif Andoura), le meilleur ami de Pierre. Entre Pierre et Shauna, malgré l’écart d’âge, c’est le coup de foudre.