À la fin des années soixante, Giorgio Rosa, un ingénieur italien épris de liberté, décide de construire en mer Adriatique, en face de Rimini, juste au-delà des eaux territoriales italiennes, une plateforme soutenue par des piliers posés au fond de la mer. Quatre compagnons le rejoignent : un ami d’études qui étouffe dans l’entreprise de son père, un Allemand apatride, un plaisancier naufragé et taiseux et une serveuse de bar enceinte. Cette joyeuse équipée entend vivre comme elle l’entend. Mais son entreprise prend un tour plus politique, au risque d’irriter les autorités italiennes, lorsque Giorgio déclare l’indépendance de l’île de la rose, la dote d’un drapeau, d’une langue officielle, d’un service postal, émet des passeports et dépose à l’ONU puis au Conseil de l’Europe une demande de reconnaissance officielle.
L’Incroyable Histoire de l’île de la rose s’inspire de faits réels qui se sont déroulés au large de l’Italie à une époque où la transgression de l’ordre bourgeois et le rêve d’une vie sans interdits constituaient encore de sympathiques et inoffensives vertus. Il rappelle une autre histoire similaire qui avait inspiré Good Morning England, un film très réussi de Michael Curtis (le réalisateur de Quatre Mariages et Un Enterrement, du Journal de Bridget Jones et de Love Actually) : celle de Radio Caroline, la radio pirate qui, dans les années soixante, émettait depuis les eaux internationales vers l’Angleterre.
L’Incroyable Histoire de l’île de la rose soulève de passionnantes questions de droit international public : qu’est-ce qu’un État ? comment manifeste-il sa souveraineté ? comment s’organise-t-il ? comment peut-il être reconnu et trouver sa place sur l’échiquier international ? Hélas, ces questions ne sont qu’à peine effleurées et le MdC qui chercherait désespérément à distraire intelligemment ses étudiants ne serait qu’à moitié inspiré en leur recommandant le visionnage de ce film. En particulier, le long épisode au Conseil de l’Europe, dans un Strasbourg en carton pâte (qui ressemble plus à une station de sport d’hiver suisse qu’à la capitale alsacienne), manque de convaincre.
A défaut de nourrir une stimulante réflexion juridique, L’Incroyable Histoire de l’île de la rose peut revendiquer d’autres qualités. C’est une savoureuse comédie italienne, qui fait revivre les années soixante, qui s’égare parfois dans une histoire d’amour sans intérêt sinon celui d’être jouée par la ravissante Matilda De Angelis et qui surtout raconte avec nostalgie un rêve de liberté.
		
		
		
	 
	 
Dans la nuit du 13 novembre 2015, trois commandos terroristes sèment la terreur à Paris : le premier aux abords du Stade de France où trois assaillants essaient de pénétrer pendant le match France-Allemagne, le deuxième dans les rues de l’Est parisien en rafalant les badauds en terrasse de plusieurs établissements, le troisième à l’intérieur du Bataclan.
Orphelin de père, le jeune Pin-Jui grandit à Taïwan dans les années cinquante. Près de l’usine où il travaille avec sa mère, il retrouve, adulte, Yuan Lee, une jeune femme qu’il avait rencontrée durant son enfance. Mais l’idylle qui les rapproche se brise sur le rêve du jeune homme de quitter Taïwan pour les États-Unis, un rêve qu’il ne peut réaliser qu’en épousant Zhenzhen, la fille de son patron. Arrivé à New York, le couple peine à s’intégrer et ne réussit pas à se cimenter. Pin-Jui travaille ; Zhenzhen s’ennuie. L’arrivée de deux enfants n’y fera rien. Pin-Jui, toute sa vie durant, gardera la nostalgie de son amour perdu.
Réformé de l’armée sudiste, le capitaine Kidd sillonne le Texas et lit, au gré de ses haltes, à des pionniers pour la plupart analphabètes les nouvelles du jour (le titre original du film et du livre de Paulette Jiles dont il est tiré est d’ailleurs News of the World). Entre deux étapes, il recueille une fillette égarée, habillée d’une tunique indienne, incapable de parler anglais. Un document officiel le renseigne : il s’agit de Johanna Leonberger dont les parents, immigrés d’Allemagne, ont été tués par les Indiens et qui a été élevée par une tribu kiowa. Après avoir vainement tenté de la remettre aux autorités, le capitaine Kidd décide de la ramener lui-même à sa famille en traversant le Texas. Bien des obstacles entraveront l’exécution de sa mission.
Lucy (Jessie Buckley révélée par 
L’action se déroule en Cornouailles, au début du dix-neuvième siècle.  La taverne de la Jamaïque est un repaire de brigands et de naufrageurs. Son propriétaire, Joss Merlyn, est le chef de cette bande de criminels. Sa nièce, Mary (Maureen O’Hara), devenue orpheline, s’est invitée chez lui sans rien savoir des activités criminelles qui s’y trament. Elle arrive à la taverne juste après le naufrage d’un navire, alors que les bandits se partagent le butin et manquent de tuer l’un des leurs, James Trehearne (Robert Newton), qu’ils suspectent de trahison. C’est Mary qui sauve Trehearne de la mort. Les deux fugitifs courent se réfugier chez le juge de paix Sir Humphrey Pengallan (Charles Laughton), un noble plein de morgue, qui, en réalité, est le donneur d’ordre des brigands.
Jimmy (Bruno Solo) est le propriétaire d’un bar cracra du 9-3. Pour lui donner un peu de lustre, son ami Fifi (Lorànt Deutsch) lui souffle une idée : faire un coup de pub en y organisant une soirée avec la jet set. Comment attirer le gotha ? En y infiltrant leur ami Mike (Samuel le Bihan), acteur raté mais séduisant. Rebaptisé pour l’occasion Alessandro di Segaffredi, le jeune banlieusard réussit tant bien que mal à se faire une place au soleil entre un aristocrate sans scrupule (Lambert Wilson), une demi-mondaine (Ornella Mutti), une actrice liposucée (Elli Medeiros), un milliardaire brésilien aux mains baladeuses (José Garcia) et un sang-bleu désargenté mais hospitalier (Guillaume Gallienne).
Pour promouvoir Fyre, une nouvelle application mobile, un entrepreneur, Billy McFarland, et un rappeur, Ja Rule, ont imaginé organiser un immense concert sur une île paradisiaque des Caraïbes. En décembre 2016, ils ont tourné une vidéo promotionnelle avec quelques uns des tops models les plus célèbres de l’époque : Kendall Jenner, Bella Hadid, Hailey Baldwin, Emily Ratajkowski… La vidéo faisait miroiter un concert extraordinaire sur une île déserte, au bras des plus belles filles du monde. Les réservations affluèrent immédiatement. Mais, sur place, la préparation du festival prévu en avril 2017 se heurte à bien des déboires.
Une jeune femme désargentée (Lily James) – dont on ne saura jamais le nom – travaille comme dame de compagnie d’une riche rombière en villégiature sur la Côte d’Azur. Elle y fait la connaissance du très séduisant Maxim de Winter (Armie Hammer) qui lui demande sa main. Le couple retourne s’installer à Manderley, la grande demeure familiale en Cornouailles, hantée par le fantôme de la première Mrs de Winter, morte dans de troubles circonstances, dont la gouvernante, Mrs Danvers (Kristin Scott Thomas), entretient maladivement le souvenir.