La quarantaine, Massimo (Elio Germano) est dentiste. Il habite dans une luxueuse maison de la campagne romaine avec sa femme et ses deux filles. Sa vie sans histoire, rythmée par ses sorties hebdomadaires avec Simone, son ami de toujours, est brutalement rompue par une découverte macabre : dans sa cave, Massimo découvre une jeune fille brutalisée et attachée. Comment est-elle arrivée là ?
Les frères D’Innocenzo ont fait une entrée remarquée sur la scène cinématographique italienne en 2018 avec Frères de sang, qui peignait sans concession la dérive de deux adolescents affranchis de leurs parents. On les retrouvait l’an dernier avec Storia di Vacanze qui, sous des dehors anodins, cachait une violence sourde qui éclatait à sa dernière image. America Latina est construit sur le même principe : celui d’une énigme qui ne se résoudra qu’à la toute fin du film.
Son affiche nous met sur la piste : il y a quelque chose qui ne va pas dans la tête de Massimo. Oui…. mais quoi ? C’est la question qui nous taraudera pendant tout le film. Bien malin celui qui y aura répondu avant sa résolution. En tout cas, bien plus malin que moi qui ne l’avais pas vue venir !
America Latina (dont la signification du titre m’est restée obscure jusqu’à présent) repose tout entier sur la prestation de son acteur principal, de chaque plan. Depuis une vingtaine d’années, Elio Germano s’est fait une place parmi les plus grands acteurs italiens. Il a déjà obtenu quatre fois le David du meilleur acteur, l’équivalent de nos Césars (Vittorio Gassman et Alberto Sordi l’ont obtenu sept fois, Mastroianni cinq). Ses prestations dans Alaska, dans Suburra, dans Je voulais me cacher étaient impressionnantes. Pourtant, faute d’avoir inscrit son nom au sommet de l’affiche d’un succès mondial, Elio Germano n’a pas encore accédé au statut de star qu’il mérite amplement.
Faut-il résumer l’histoire archiconnue de Cyrano, celle d’un amour impossible que cet homme au physique disgracieux nourrit pour la belle Roxane, convoitée par l’infâme De Guiche qui, elle, n’a d’yeux que pour le beau Christian qui la séduira grâce aux poèmes que Cyrano lui écrira sous cape ?
Deux Juifs slovaques évadés d’Auschwitz en avril 1944, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, ont rédigé un rapport dans lequel ils témoignaient pour la première fois des crimes de masse qui y étaient commis. Ce rapport, on le sait, n’a pas convaincu les Alliés qui ont refusé de bombarder les camps pour y arrêter le génocide qui y était perpétré.
Dans un futur dystopique, des « techno-sapiens » assistent les humains dans leur vie quotidienne. Jake (Colin Farrell) et Kyra (Jodie Turner-Smith) en ont acquis un pour les aider dans l’éducation de Mika, la petite fille d’origine chinoise qu’ils viennent d’adopter, et pour lui transmettre les références culturelles asiatiques qu’ils ne possèdent pas. Leur techno-sapiens se prénomme Yang. Lorsqu’il tombe en panne, Mika est dévastée. Son père va tout faire pour réparer Yang… au risque de biens étranges découvertes.
Cristina, une jeune novice, quitte son monastère en taxi pour une consultation à l’hôpital.
L’héroïne anonyme de Tres (bizarrement traduit dans sa version française pour en rendre sans doute le titre plus compréhensible) est bruiteuse et ingénieure du son. Son oreille est son outil de travail. Quel n’est donc son désarroi quand elle réalise qu’elle se détraque, les sons lui parvenant désormais avec quelques secondes de retard.
Milad et Jamil sont deux frères syriens qui ont choisi en 2015 de quitter leur pays en guerre. Leur cousin, Wassim, les a filmés avec son camescope au moment de leur départ et pendant les cinq années suivantes.
Une riche famille anglaise passe ses vacances dans un hôtel de luxe à Acapulco au Mexique qu’un appel téléphonique vient brutalement interrompre : la mère de Alice (Charlotte Gainsbourg) est en train de mourir. Toute la famille prend le chemin de l’aéroport pour sauter dans le premier avion. Mais Neil (Tim Roth), prétextant l’oubli de son passeport, n’embarque pas. Au lieu de retourner à son hôtel l’y chercher, il prend le premier taxi venu et se fait déposer dans une pension interlope. Il esquive les appels de plus en plus pressants d’Alice qui organise seule les obsèques de sa mère. Il embrasse une vie léthargique dont ne réussit même pas à le distraire la rencontre d’une accorte Mexicaine.
Juliette (Brigitte Bardot), une jeune femme libre et sensuelle, excite le désir des hommes : Carradine (Curd Jurgens), un riche entrepreneur, Antoine (Christian Marquand) dont elle est amoureuse et Michel (Jean-Louis Trintignant), le frère d’Antoine, qu’elle accepte d’épouser sans l’aimer pour s’émanciper de ses tuteurs qui veulent la renvoyer à l’orphelinat.
La Légende dorée de Jacques de Voragine raconte que Marie Madeleine aurait vécu seule la fin de sa vie dans une forêt. Damien Manivel, le réalisateur du