Riley North (Jennifer Garner) a une gamine adorable et un mari aimant dont le seul défaut est d’avoir approché de trop près la mafia de la drogue. Quand il est éliminé par les sicaires à ses trousses et que sa fille meurt d’une balle perdue, Riley North voit sa vie s’effondrer. Si elle reconnaît les assassins et les fait juger, un juge véreux les fait libérer.
La mère de famille, assoiffée de vengeance, décide d’obtenir justice par ses propres moyens.
L’affiche de Peppermint rappelle celle de la série The Leftovers avec laquelle, hélas, ce vigilante film n’a rien en commun. Un vigilante film a pour thème l’auto-justice et pour héros un citoyen ordinaire, confronté à l’impuissance des pouvoirs publics, qui décide de se venger seul du meurtre de sa famille. Le genre est fécond depuis Charles Bronson dans Un justicier dans la ville et son récent remake avec Bruce Willis.
Le parti pris de Peppermint, avec son titre déroutant de friandise sucrée, est de faire endosser le rôle vedette par une femme. Pierre Morel est à la manœuvre, un Frenchie qui, depuis Banlieue 13 et Taken, est parti à Hollywood monnayer son talent à chorégraphier les scènes d’action sans se montrer trop regardant sur le scénario qui en est le prétexte. Son cynisme revendiqué, la complaisance avec laquelle il filme les meurtres à la chaîne commis par son héroïne pour remonter jusqu’à l’odieux chef de gang responsable de la mort de sa fille et de son mari font question.
Le plus gênant peut-être est que Pierre Morel sait y faire, qu’il sait tourner des fusillades, qu’il sait tenir en haleine son public jusqu’à un dénouement qu’on connaît pourtant d’avance. Et Jennifer Garner, révélée au début des années 2000 dans Alias et Daredevil, qui s’était perdue depuis une dizaine d’années dans des comédies familiales sans relief, fait honnêtement le job.
On tremble que Peppermint fasse un carton chez les ados, qui oublieront les dilemmes éthiques posés par le film et n’en retiendront que l’efficacité des bastons.
Antoine (Vincent Lacoste) a eu beau travailler jour et nuit, il triple sa première année après avoir échoué d’un cheveu à obtenir la dernière place en médecine offerte par le numerus clausus. Au début de la nouvelle année, il rencontre sur les bancs de la faculté un jeune bachelier Benjamin (William Lebghil) qui ne semble pas mesurer l’ampleur de la tâche mais se révèle très vite redoutablement doué.
Madame de la Pommeraye (Cécile de France) a perdu son mari et s’est retirée sur ses terres. Elle ne s’est jamais fait d’illusion sur l’amour et ne nourrissait nul penchant pour son mari dont le décès ne l’affecte pas.
Quelques extraterrestres ont débarqué sur notre planète avant son invasion générale et ont pris apparence humaine pour comprendre la psyché de ses habitants. D’un simple contact du majeur, ils volent aux humains leurs « concepts » : la famille, la peur, l’amour…
Whitney Houston (1963-2012) fut l’une des chanteuses pop les plus célèbres de son temps. Elle aurait vendu plus de 200 millions d’albums et de singles. Son premier album, sorti en 1985, disque de diamant, enregistre les meilleures ventes de tous les temps pour un artiste solo et contient trois singles classés numéro un : Saving All My Love for You, How Will I Know et Greatest Love Of All. Son deuxième est dès sa sortie en juin 1987 en tête des charts avec notamment le hit I Wanna Dance with Somebody (Who Loves Me). En 1992, la gloire de Whitney Houston est à son apogée avec le film Bodyguard et sa B.O. vendue à 44 millions d’exemplaires à travers le monde.
Sofia est enceinte. Mais elle refuse de l’admettre. Au Maroc, hélas, le déni de grossesse est un délit de grossesse – comme le titre joliment Le Monde – pour qui a conçu un enfant hors mariage. Il faut toute la débrouillardise de Lena, la cousine de Sofia, étudiante en médecine, et de Leila, sa tante, pour permettre à Sofia d’accoucher dans une clinique privée et de sortir du commissariat où elle est ensuite détenue. Pour y parvenir, les trois femmes ont dû convaincre Omar, l’homme que Sofia rend responsable de sa maternité.
Un groupe de musique joue une dernière fois ensemble avant de se séparer. Un homme, une femme et un monstre au visage difforme font l’amour sur une scène de spectacle. Une réalisatrice, amoureuse de son actrice, lui raconte son prochain film pour la convaincre de ne pas la quitter.
Pierrot (Pierre Richard), Mimile (Eddy Mitchell) et Antoine (Roland Giraud) ont grandi ensemble dans le même petit village du Tarn. Si Pierrot est monté à Paris sans rien sacrifier à ses rêves soixante-huitards, si Mimile se languit dans un mouroir à Meuricy (sic), le trio se reforme à l’occasion de la mort de Lucette, l’épouse d’Antoine.
Depuis le 1er août, dans plusieurs salles d’art et d’essai de Paris et de province, la rétrospective Ozu est l’occasion de voir ou de revoir quelques uns des meilleurs films du maître japonais. Leur accumulation produit le même effet que la lecture trop rapprochée des livres de Patrick Modiano : ils s’accumulent et se perdent dans nos souvenirs formant une masse aux contours indistincts.
Zachary a dix-sept ans. C’est un ado brinquebalé entre une mère trop jeune incapable de l’éduquer et des foyers éducatifs incapables de l’aimer, une caillera dont les petits larcins l’ont déjà conduit en EPM (établissement pénitentiaire pour mineurs).