Alma (Maren Eggert) est chercheuse au musée Pergamon de Berlin où elle dirige une petite équipe spécialiste de l’époque sumérienne. Pour recueillir des fonds, elle accepte, non sans rechigner, d’accueillir à son domicile un humanoïde pendant trois semaines et de le tester. Produit phare de la société Terrareca, Tom (Dan Stevens) a été conçu pour être le compagnon idéal de la femme allemande et lui apporter le bonheur. Mais Alma n’a pas envie d’être heureuse.
I’m Your Man semble tout droit sorti de l’imagination débordante des scénaristes de Black Mirror. Mettant en scène un robot, il pose la question diablement contemporaine du statut de l’intelligence artificielle dans nos sociétés et celle, intemporelle, de l’essence de l’humain. La question traverse le cinéma depuis Metropolis en passant par 2001, Odyssée de l’Espace, Blade Runner, I.A., Her ou, plus récemment la série suédoise Real Humans, le film qu’on dit très décevant de Jeunet Big Bug sur Netflix ou encore la comédie Yves passée inaperçue malgré son titre si séduisant (!).
Sacrée gageure pour ce film allemand, adapté d’une nouvelle publiée outre-Rhin en 2019, que d’apporter du nouveau à un thème si rebattu. On craint un instant le pire : qu’aux premières réticences opposées à Alma succède une ro(bo)mance éculée. Le scénario est plus malin qu’il en a l’air, qui pose des questions aussi fondamentales que le conditionnement des êtres et le sens de l’amour et y apporte des réponses moins éculées qu’on pouvait le redouter.
La petite ville d’Elche en Espagne est traumatisée par la disparition de la jeune Vanessa. Pendant ce temps, l’association UFO-Levante, qui réunit quelques ufologues déjantés, organise la succession de son leader, Julio, qui vient de décéder brutalement. José Manuel, l’oncle de Vanessa, un membre actif d’UFO-Levante, entend mener à bien avec Veronica, la sœur jumelle de Vanessa, l’entreprise engagée par Julio.
Vittorio est un proxénète qui mène une vie désœuvrée dans une banlieue pauvre de Rome. Surnommé par ses amis Accattone (le mendiant, le vagabond, le parasite), il vit aux crochets de Maddalena, qui se prostitue pour lui. Lorsque Maddalena est envoyée en prison, privant Accattone de tout revenu, le jeune homme renonce à exercer un travail honnête. Il débauche Stella, une jeune fille innocente, et la met sur le trottoir.
En mars 2008, Raúl Reyes le numéro 2 des FARC, la guérilla marxiste colombienne, était tué à la frontière de l’Équateur dans une opération commando menée par l’armée régulière colombienne. Les trois ordinateurs saisis par Interpol permettaient de retracer ses échanges avec ses soutiens vénézuélien et cubain, avec les émissaires suisse et français, ainsi qu’avec les journalistes internationaux que Reyes essayait de convaincre de la justesse de sa lutte.
Francis est le nouveau comptable d’un cabaret miteux de Charleroi que dirige un patron autoritaire aux pratiques mafieuses. Le couple qu’il forme avec Martine, son épouse, bat de l’aîle. Mais leur mésentente conjugale n’explique pas que Francis découvre, au lendemain d’une nuit bien arrosée, dans son congélateur, la tête tranchée de son épouse. Comment est-elle arrivée là ? Comment Francis réussira-t-il à s’innocenter du crime dont on l’accuse immédiatement ?
À Mashhad, la ville sainte d’Iran, à la frontière de l’Afghanistan, un tueur en série a assassiné en 2000 et en 2011 une quinzaine de prostituées. Il les attirait chez lui, les étranglait et se débarrassait de leurs dépouilles dans des terrains vagues. Son procès déchira l’opinion publique iranienne, une partie d’entre elle prenant fait et cause pour lui, estimant qu’il faisait œuvre de salubrité publique en libérant la ville de femmes de mauvaise vie.
Leo Rifkin (Wallace Shawn) accompagne sa jeune épouse, Sue (Gina Gershon), au festival de Saint-Sebastien. Il la suspecte, non sans raison, d’être attirée par Philippe (Louis Garrel), le brillant réalisateur français dont elle gère les relations publiques. Leo vit mal la lente érosoion de son couple … et se console auprès d’une jeune doctoresse espagnole (Elena Anaya), mariée à un peintre infidèle (Sergio Lopez).
L’actrice israélienne Ronit Elkabetz est morte en 2016 des suites d’un cancer du poumon. Elle avait co-réalisé avec son frère cadet, Shlomi, une trilogie bouleversante librement inspirée de la vie de ses parents, Juifs séfarades immigrés du Maroc : Prendre femme (2004), Les Sept Jours (2008) et Le Procès de Vivian Amsellem (2014). C’est ce frère qui a remonté les images de sa sœur captées sur le vif avec sa caméra pour lui consacrer un documentaire en deux volets de près de deux heures chacun.
Au Chili, en pleine dictature, un travesti vieillissant accepte de garder dans son appartement du matériel compromettant par amour pour un jeune révolutionnaire qui planifie un attentat contre le général Pinochet.
Le capitaine Yohan Vivès (Bastien Bouillon) vient à peine d’être promu à la tête d’une équipe de la PJ de Grenoble qu’on lui confie le dossier d’un féminicide commis à Saint-Jean de Maurienne : Clara a été brûlée vive au retour d’une soirée entre amis. Avec Marceau (Bouli Lanners), un collègue expérimenté mais aigri, il mène l’enquête. Clara avait eu beaucoup d’amants qui sont passés au crible, se révèlent pour la plupart lâches et vils, mais qui possèdent tous un alibi.