Le Souffle ★★★☆

Vous vous riez de mon goût immodéré des films kirghiz muet en noir et blanc.
Je vous parlerai donc aujourd’hui d’un film kazakh muet… mais en couleurs !

Le Souffle de Alexander Kott.
C’est le souffle du vent sur la plaine nue
C’est le souffle de la passion qui embrase les cœurs : celui de Elena An (une beauté à couper… le souffle !) et de ses deux courtisans, un Kazakh cavalier et un Russe poète.
C’est hélas aussi le souffle des explosions nucléaires effectuées par l’Armée rouge pendant plus de quarante ans dans ces zones désertiques.

Le Souffle est un film d’une beauté austère. D’immenses plans en Scope de la plaine kazakhe. Pas un mot n’est échangé entre quatre personnes mutiques : un père, sa fille et deux prétendants. Ce silence confine à l’exercice de style. Il est pourtant d’une grande cohérence : la beauté intimidante des paysages n’aurait pas supporté des dialogues futiles et envahissants.
Face à la plaine kazakhe infinie, on se tait… et on savoure.

La bande-annonce

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