Wind River ★★☆☆

Cory (Jeremy Renner) est pisteur dans les montagnes du Wyoming. Il découvre le cadavre d’une jeune Amérindienne dans la neige. Elle est morte de froid en tentant d’échapper à des assaillants qui l’avaient battue et violée. Ces circonstances ne sont pas sans rappeler celles de la mort de la fille de Cory trois ans plus tôt.
L’enquête est confiée à une jeune inspectrice du FBI (Elizabeth Olsen) qui s’adjoint les services de Cory.

Dans la première scène de Wind River, on voit Jeremy Renner, en tenue de camouflage, armer un fusil de précision et mettre en joue une cible. On se pince l’espace d’un instant, croyant s’être trompé de salle et regarder le début d’un énième Mission impossible. Mais le doute bien vite se dissipe – même si quelques instants plus tard on verra apparaître Elizabeth Olsen la Sorcière rouge des Avengers. Le scénariste de Sicario ou de Comancheria est d’une toute autre subtilité.

C’est moins l’intrigue policière proprement dite que le cadre dans lequel elle se déroule qui retient l’attention. Tout comme Sicario et Comancheria se déroulaient dans le désert brûlant de la frontière mexicaine, Wind River est tourné dans les montagnes glacées du Wyoming. Même si le soleil brille, le froid y est mortel. On pense aux atmosphères enneigées de Fargo – dont l’action se déroule dans le Dakota du Nord – ou à Twin Peaks – dans l’État de Washington. Et comme dans Comancheria où le réalisateur Taylor Sheridan doublait l’intrigue policière d’une dimension sociale, il évoque ici le sort des populations améridiennes victimes impuissantes d’une violence raciste qui ne dit pas son nom.

La bande-annonce

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