Un fils du sud ★☆☆☆

Bob Zellner (Lucas Hill)un jeune Blanc d’Alabama, dont le grand-père est membre du KuKluxKlan, réussit à vaincre les préjugés de son milieu et à s’engager pour la défense des droits civiques dans le Sud raciste des années soixante.
Un fils du sud raconte son histoire.

La ségrégation raciale dans le Sud, le racisme dont les Afro-Américains ont été victimes et la lutte pour les droits civiques constituent des sujets éminemment cinématographiques qui ont donné lieu à plusieurs films remarquables : Mississipi Burning, Miss Daisy et son chauffeur, La Couleur des sentiments, Selma, Green Book, Loving, Marshall Un fils du sud se rajoute à cette longue liste en prenant pour héros non pas un Noir victime de discrimination, mais un Blanc qui s’engage courageusement dans cette cause.

C’était déjà le prisme de Du silence et des ombres (l’adaptation du roman à succès de Harper Lee Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur) qui avait été tourné en 1962 alors que le sujet était d’une brûlante actualité.  Il avait pour héros Gregory Peck qui interprétait le rôle d’un avocat veuf et père de famille qui assurait la  défense d’un Noir accusé de viol.
C’est faire beaucoup trop d’honneur de mettre sur le même plan le chef d’oeuvre multi-oscarisé de 1962 et ce biopic oubliable, d’un manichéisme réducteur, que rien ne sauve sinon peut-être la grâce de Lex Scott Davis qui, la malheureuse, n’a même pas sa place à l’affiche.

La bande-annonce

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