Les employés épuisés de Z Communication, une petite agence de communication japonaise, ont l’impression de vivre dans une boucle temporelle. Chaque lundi les retrouve au même endroit et dans le même état, après un week-end harassant et des nuits quasi-blanches passés au bureau pour réaliser un projet aussi urgent qu’inepte : une campagne de publicité pour une soupe miso effervescente.
La boucle temporelle est un motif cinématographique sacrément excitant. Il a nourri l’une des comédies les plus hilarantes jamais tournées (Un jour sans fin) mais aussi des films de science-fiction plus ou moins réussis (Edge of Tomorrow, Source Code, Looper….). C’est aussi une sacrée gageure scénaristique : comment raconter une histoire qui se répète ? comment en sortir et l’achever ?
Comme un lundi – dont le titre international, Mondays, est moins pataud – met l’eau à la bouche mais s’avère hélas décevant. On avait vu venir à des kilomètres la métaphore pesante : boucle temporelle ou pas, les employés de bureau, au Japon comme ailleurs, sont piégés dans une vie exténuante et répétitive. Pour en sortir, il faut avoir le courage de vivre ses passions jusqu’au bout, au risque de rompre avec les conventions sociales.
Autant Comme un lundi est séduisant dans sa première partie, durant laquelle ses protagonistes prennent progressivement conscience de la boucle temporelle dans laquelle ils sont piégés, autant sa seconde, très neuneu, sur le projet qu’ils mettent en oeuvre pour s’en échapper en coalisant leur énergie et en redonnant du sens à leur travail, laisse dubitatif.
Paul (Benjamin Voisin) est quintuple champion du monde de tir sportif. Sonia (Emmanuelle Bercot) le coache depuis son plus jeune âge. Si Paul a raté les deux dernières éditions des Jeux, il est fin prêt pour les JO de Paris 2024. Il y constitue pour la France un espoir de médaille d’autant plus stratégique que la première semaine de compétition s’est jusqu’ici avérée calamiteuse. Mais si Paul est sans conteste un sportif talentueux, c’est surtout un jeune homme immature et asocial qui supporte mal de partager sa chambre avec un nageur vanuatais (Rivaldo Pawawi) au comportement dilettante.
Colt Seavers (Ryan Gosling), un cascadeur, et Jody Moreno (Emily Blunt), une assistante réalisatrice, débutent une idylle, brutalement interrompue par le grave accident dont Colt est victime durant une cascade. Dix-huit mois plus tard, Gail Meyer (Hannah Waddingham), la productrice, l’envoie en Australie sur le tournage de Metalstorm, un blockbuster SF dont la réalisation a été confiée à Jody. L’acteur principal, la star Tom Ryder (Aaron Taylor-Johnson) dont Colt assure la doublure, a mystérieusement disparu. Gail demande à Colt d’enquêter discrètement.
Deux tennismen, Patrick Zweig (Josh O’Connor, le prince Charles de
Quelque trois cents ans se sont écoulés depuis la mort de César, le chimpanzé qui a conduit l’insurrection des singes et leur prise de pouvoir sur la Terre, au détriment des humains. Mais les singes sont désormais divisés et organisés en clans séparés les uns des autres. L’un d’entre eux, où vit, Noa, un jeune chimpanzé particulièrement intelligent, est décimé par un raid meurtrier lancé par Sylva et ses sbires. Les survivants deviennent les prisonniers de Proximus, qui entend reprendre à son compte l’héritage de César, créer un royaume dont Proximus prendrait la tête et utiliser les anciennes technologies humaines pour asseoir son pouvoir. Pour briser son hubris, Noa va s’allier à une humaine, Mae.
Back to Black est le titre de l’album le plus vendu d’Amy Winehouse (1983-2011) ainsi que de l’un des singles qui le composent. C’est aussi le titre retenu par Sam Taylor-Johnson pour le biopic consacré à la célèbre chanteuse londonienne.
Nora (Noée Abita) vit encore chez ses parents et n’a jamais eu de relation amoureuse. Elle travaille auprès d’un brillant avocat d’affaires parisien (François Morel à contre-emploi) qui l’envoie sans préavis à Arras assister un client en garde à vue bientôt accusé d’homicide. Pour la jeune avocate, dont c’est la première affaire, le bizutage est rude : la culpabilité de son client, dont elle était pourtant convaincue de l’innocence, se révèle peu à peu tandis que Nora se rapproche dangereusement, au risque de violer la procédure, du brigadier de police (Anders Danielsen Lie) chargé de l’enquête.
Diego est vénézuélien et urbaniste ; Elena est espagnole et danseuse. Ils quittent ensemble Barcelone pour Miami où ils ont décidé de s’installer et d’entamer une nouvelle vie. Leurs visas sont en règle. Pourtant, à l’escale de Newark, au moment de rentrer sur le territoire américain, le service de l’immigration les intercepte pour procéder à des « investigations complémentaires ».
Shlomi a dix-huit ans et accomplit son service militaire. Sans l’avoir vraiment prémédité, il déserte l’unité combattante dans laquelle il est engagé à Gaza pour revenir à Tel Aviv y dire adieu à sa copine qui émigre au Canada le lendemain.
En 2012, le commissaire européen à la santé, le Maltais John Dalli (Bernard Campan), démissionne de son poste suite à la publication d’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) l’accusant de trafic d’influence. Suspectant un coup fourré de l’industrie du tabac, l’eurodéputé José Bové (Bouli Lanners), aidé de son assistant parlementaire (Thomas Vdb) et d’une jeune stagiaire débrouillarde (Céleste Brunnquell) va mener l’enquête et révéler que Dalli, qui s’apprêtait à faire voter une directive imposant le paquet de tabac neutre, a été victime d’un piège.