Un drame est survenu dans un abattoir. Trois individus, piégés dans une chambre froide y sont morts congelés. Le patron, M. Motevalli, en blâme Abed, le vieux gardien de nuit, qui appelle immédiatement à l’aide Amir, son fils aîné, qui traîne derrière lui un vieux passé de délinquant. Les trois hommes enterrent les cadavres derrière un corps de ferme et s’espèrent quittes.
Mais quelques jours plus tard, Amir voit débouler les deux enfants d’un des disparus dont les révélations éclairent d’un autre jour les circonstances du drame.
Il y a un embouteillage de films iraniens sur les écrans depuis quelques mois : La Loi de Téhéran, Le Pardon, Le diable n’existe pas, Un héros, Les Enfants du soleil… Ils sont tous d’une excellente facture, même si peut-être La Loi de Téhéran les dépasse tous d’une courte tête. Ils ont le défaut de se ressembler un peu. À chaque fois, il s’agit de films forts, qui louchent pour certains du côté du thriller (c’était le cas de La Loi de Téhéran et c’est le cas de Marché noir), qui peignent, dans des sociétés cyniques et hypocrites, des individus abandonnés à eux-mêmes face à des dilemmes cornéliens.
C’est le cas une fois de plus de ce polar qui a reçu le prix du Jury au festival du film policier de Reims (le Grand Prix étant précisément attribué à La Loi de Téhéran). Le suspense qu’il distille nous tient en haleine ; ses personnages, notamment celui de M. Motevalli, y ont de l’épaisseur ; ses rebondissements sont nombreux ; et surtout, il nous fait découvrir l’économie souterraine et illégale du trafic de devises en Iran dans une scène particulièrement vertigineuse. Pour autant, il n’a pas une originalité telle qu’il sorte du lot et le rende inoubliable.
Ana, Veronica et Yoana sont trois sœurs. Leur mère, qui avait consacré sa vie à les élever est morte. Leur père, un homme violent et autoritaire, est diminué par un AVC qui l’a à moitié paralysé. Ana est la mère de deux jumelles : Lora est ingénieure en BTP et Sonja (Maria Bakolova qui interprétait la fille de Sacha Baron Cohen dans le second
Le réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron s’est fait un nom dans le monde du documentaire en filmant les conséquences de la crise des subprimes aux Etats-Unis (Cleveland contre Wall Street, 2010), en disséquant les failles du régime démocratique suisse menacé par la montée de l’extrême-droite (L’Expérience Blocher, 2013) et en pénétrant dans les coulisses de l’Opéra de Paris (
Marion (Lou Lampros) a dix-huit ans. Sa mère (Emmanuelle Bercot) ne parvient pas à faire le deuil de sa fille aînée, morte cinq ans plus tôt dans des circonstances qui resteront inconnues, dont elle célèbre ce jour-là l’anniversaire avec quelques amis. Marion fuit l’appartement familial pour déambuler dans Paris. Elle retrouve son amie Justine et va avec elle à une fête. En en sortant, elle rencontre Alex (Tom Mercier) qui lui propose de la raccompagner en scooter.
Bob Zellner (Lucas Hill)un jeune Blanc d’Alabama, dont le grand-père est membre du KuKluxKlan, réussit à vaincre les préjugés de son milieu et à s’engager pour la défense des droits civiques dans le Sud raciste des années soixante.
Audrey, Novinha, Précieuse, Faustine, Tamra, Allison et Caroline ont été placées par la protection suisse des mineurs dans un foyer proche de Genève. Elles forment une famille, une « mif » en verlan. Lora, la directrice, et les éducateurs spécialisés qui la secondent veillent jalousement sur elles et essaient de les aider à reconstruire leurs vies cabossées.
Margot (Souheila Yacoub, révélée dans
Une joyeuse assemblée de chasseurs italiens raconte une ancienne légende, vieille d’au moins un siècle : elle a pour héros Luciano, un ivrogne, qui défia le prince de Tuscie qui avait interdit aux bergers et à leurs bêtes le passage à travers sa propriété. Obligé de s’exiler en Terre de Feu, Luciano y partit à la recherche d’un trésor avec comme seule boussole…. un crabe.
Luc Hermann, codirigeant de l’agence Premières Lignes, une société de production spécialisée dans le journalisme d’investigation notamment productrice de Cash Investigation sur France 2, et Valentine Oberti, journaliste à Mediapart passée par Cash Investigation ou Quotidien sur Canal, ont réalisé en quelques mois à peine ce documentaire dont la sortie à la mi-février a coïncidé avec les travaux de la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias.
Mort en 2020, le documentariste britannique Luke Holland avait consacré les ultimes années de sa vie à interviewer les derniers survivants allemands du Troisième Reich. Logiquement, il s’agit de vieillards octogénaires ou nonagénaires qui reviennent sur des faits vieux de plus de soixante ans vécus durant leur enfance voire leur adolescence.