Une famille voyage dans un 4×4 quelque part en Iran. Le père, la jambe plâtrée, s’est installé à l’arrière. C’est le fils aîné qui conduit sans dire un mot. Sa mère est assise à côté de lui. Le petit dernier, très turbulent, monopolise l’attention.
D’où viennent-ils ? Où vont-ils ?
Panar Panahi est le fils de son père, Jafar Panahi, un cinéaste iranien adulé en Occident au double motif qu’il est persécuté par le régime des mollahs qui lui a interdit de tourner et que ses films sont excellents (Sang et Or, Hors Jeu, Taxi Téhéran…). Dans Hit the Road, il s’inscrit dans la lignée du cinéma de son père en utilisant comme lui l’espace clos d’une automobile pour y filmer le microcosme familial et en traitant comme lui le thème très politique de l’exil.
Bien qu’il ne faille pas être grand clerc pour vite comprendre de quoi il retourne, le mot que je viens d’écrire en révèle déjà trop sur l’intrigue. Le film, comme le résumé que j’en ai fait tout à l’heure, se veut en effet mystérieux. Le problème est qu’il ne l’est guère. L’autre problème, plus grave encore, est qu’une fois ce mystère dévoilé, on réalise qu’il ne justifiait peut-être pas autant de cachoteries.
Hit the Road, une fois délesté de cette hypothèque, se réduit à pas grand-chose : une route, un long trajet et, à son terme, la destination qu’on atteint. Le gamin qui anime de sa trépidante énergie cette triste procession pourra sembler à certains plein de gouaille et de vie. D’autres, dont je suis, l’enverraient volontiers se coucher avec deux claques et un comprimé de ritaline. Je ne suis pas sûr que cette dernière phrase soit politiquement très correcte et ne me vaille pas une descente de la DDASS…
Fabrizio Collini, un septuagénaire d’origine italienne, tue de sang-froid à Berlin en 2001 Hans Meyer, un respectable capitaine d’industrie. Il se livre à la police et reste muet devant son avocat commis d’office, le jeune Caspar Leinen. C’est à cet avocat débutant qu’il appartiendra de mener l’enquête pour découvrir les motifs de ce crime.
Guled est fossoyeur à Djibouti. En dépit de leurs conditions de vie misérables, Guled et sa femme Nasra (superbe Yasmin Warsame) forment un couple aimant et avec Mahad leur fils une famille heureuse.
Le jeune prince Amleth voit sous ses yeux son oncle assassiner son père. Il réussit à s’enfuir mais jure de se venger. Pour ce faire, quelques années plus tard, il rejoint une troupe d’esclaves en route vers l’Islande. Il y retrouve son oncle, sa mère qu’il a épousée et le fils né de cette union.
Julija a dix-sept ans. Elle vit quasiment à l’état sauvage sur une petite île de la côte dalmate, entre un père autoritaire, ancien capitaine au long cours, et une mère aimante, ancien prix de beauté, écrasée par l’autoritarisme de son mari. Tout changera peut-être avec l’arrivée de Javier, un millionaire auprès duquel le père de Julija travailla jadis et qu’il espère convaincre d’investir dans un ambitieux projet immobilier.
Elisabeth de Raincy (Léa Drucker), présidente de centre-gauche, a décidé de ne pas se représenter. Son ancien Premier ministre, Luc Gaucher (Jacques Weber), est en lice face au chef de l’extrême-droite (Thierry Godart que j’avais tant aimé dans Un village français). Mais, trois jours avant le premier tour, le secrétaire général de l’Elysée (Denis Podalydès) vient annoncer à la présidente que les services russes sont sur le point de diffuser une video compromettante de Luc Gaucher qui le disqualifierait dans la course à l’élection. Que faire ?
Le 12 mai 1983, le jeune Grzegorz Przemyk, le fils d’une opposante politique au régime communiste polonais, célèbre joyeusement sa réussite à la première partie des épreuves du baccalauréat avec son camarade Cezary Filozof (renommé dans le film Jurek Popiel) dans les rues de Varsovie. Deux policiers les interpellent, les conduisent au poste et les rossent. Przemyk est conduit à l’hôpital et y mourra deux jours plus tard des suites de ses blessures.
Jeune réalisateur madrilène, encensé par la critique (sauf la mienne) pour son précédent film,
Le lycée Turgot dans le troisième arrondissement parisien accueille une cinquantaine d’étudiants en classe de hip-hop. Allons Enfants les a suivis pendant toute une année scolaire.
Eleanor Marx (Romola Garai) était la fille cadette de Karl Marx. Elle a vingt-huit ans à peine à la mort de son père, quand elle rencontre Edward Aveling (Patrick Kennedy), un panier percé, coureur de jupons, avec qui elle vivra une longue et tumultueuse passion. Elle aura à cœur de transmettre l’oeuvre de son père et de faire l’avocate avant l’heure du droit des femmes.