Juin 2028. Los Angeles est à feu et à sang après que CleanWater, la compagnie privée chargée de la distribution d’eau, a annoncé l’interruption du service.
Pourtant, tandis que le chaos règne à l’extérieur, une journée comme une autre commence à l’hôtel Artemis, une clinique ultra-moderne dont l’accès est strictement réservé à ses membres, des criminels en cavale qui cherchent à se faire soigner en toute discrétion.
L’infirmière en chef Jean Thomas (Jodie Foster) secondé par le fidèle Everest (Dave Bautista) fait la tournée des chambres : un nouveau riche particulièrement impoli (Charlie Day), une mystérieuse Française qui se révèlera vite être une tueuse à gages (Sofia Boutella), un braqueur de banques et son frère (Sterling K. Brown).
Mais tout va se compliquer quand le propriétaire des lieux, KingWolf (Jeff Goldblum) et son fils (Zachary Quinto), s’annoncent.
Voilà bien longtemps qu’on n’avait plus vu Jodie Foster, en tous cas, dans le rôle principal. Drew Pearce est derrière la caméra, qui a signé le scénario de quelques fameux blockbusters (Mission Impossible – Rogue Nation, Godzilla, Iron Man3). Cliff Martinez (Neo Demon, Only God Forgives, Drive) signe la musique. On en avait l’eau à la bouche et le pot de pop corn bien rempli.
Quelle ne fut notre déception. Car cet Hotel Artemis est un nanar couturé de défauts. Au point qu’on se demande pourquoi, à un moment de la production, quelqu’un (le stagiaire de troisième ?) n’a pas dit : « Arrêtez tout ! »
On a beau se creuser la tête, on n’y trouvera rien à sauver, si ce n’est peut-être ce lieu original – qui n’est pas sans rappeler le Million Dollar Hotel de Wim Wenders. Mais passé la première demie-heure, une fois que le scénario s’est mis en place, que les principaux personnages ont été introduits, l’histoire se déroule mollement. Le terrible traumatisme que cache l’infirmière Jean Thomas, qui l’empêche de franchir la porte de la clinique où elle vit terrée depuis des années, est si prévisible que sa révélation laborieuse ne surprendra personne.
Le seul intérêt du film : retrouver Jodie Foster et Jeff Goldblum, constater qu’ils ont beaucoup vieilli (elle surtout défigurée par un épais maquillage), mais qu’ils n’ont rien perdu de leur talent.
Esmail a émigré d’Iran au Danemark. Hébergé dans un appartement sordide, il vit de petits boulots. Il est sous la menace d’une reconduite à la frontière s’il n’administre pas la preuve qu’il s’est assimilé. Sa seule solution : séduire une Danoise et l’épouser.
Le cheveu filasse, l’imperméable informe, la cravate défaite, la bibine matinale, le commandant Visconti (Vincent Cassel) fait peine à voir. Sa vie va à vau-l’eau : sa femme l’a quitté et son fils tourne mal. C’est lui qui enregistre la plainte de Solange Arnault (Sandrine Kiberlain) inquiète de la disparition de son fils Danny. Les soupçons de Visconti se tournent rapidement vers un voisin, Yann Bellaile (Romain Duris), qui porte à son enquête un intérêt suspect.
À la fin du XVIIIème siècle, le corregidor don Diego de Zama est affecté dans une petite bourgade du Chaco, une région reculée de l’empire espagnol. Il attend impatiemment son rappel à Buenos Aires où l’attendent sa femme et ses enfants. Mais l’ordre de mutation tarde et Zama perd patience.
Parce qu’elle a été prise sur le fait avec sa copine le jour du bal de fin d’année, Cameron (Chloë Grace Moretz) est envoyée par ses parents adoptifs soigner son homosexualité à God’s Promise un établissement tenu par une psy born again et par son frère, homosexuel repenti.
Paul Sanchez, disparu depuis une dizaine d’années après la mort de sa femme et de ses quatre enfants, aurait été aperçu à la gare des Arcs-sur-Argens dans le Var.
Le décès de son père ramène Alice (Ruth Wilson) à la ferme familiale qu’elle a quittée depuis quinze ans pour des motifs qui se dévoileront progressivement. Pendant ce temps, Joe (Mark Stanley), son frère aîné, en a assuré seul l’exploitation. Alice et Joe vont se disputer l’héritage paternel.
Asger Holm est officier de police. Il va être jugé pour une bavure qu’il a commise et compte sur le témoignage de son coéquipier pour le blanchir. En attendant son procès, il a été affecté au 112, le service téléphonique d’urgence de la police danoise.
Un vieil homme aveugle raconte à une jeune femme trois histoires : la rencontre au bord d’un fleuve du jeune Borges avec son double vieillissant, celle d’un mendiant prétendant détenir dans le creux de sa main un disque qui n’a qu’une seule face, celle d’un vendeur de bibles qui possède un livre infini.
Ella (Stacy Martin) travaille jusqu’à l’épuisement dans le restaurant de son père. Elle y rencontre Abel (Tahar Rahim) et tombe instantanément sous son charme.