Conspiracy ☆☆☆☆

Alice Racine (Noomi Rapace) travaille sous couverture pour la CIA à Londres. Elle reste traumatisée par un attentat terroriste commis quelques années plus tôt à Paris qu’elle n’a pas su déjouer. Elle y était alors en poste auprès de Eric Lasch (Michael Douglas). Elle n’a pas pour autant perdu la confiance de son directeur (John Malkovich) qui lui confie une mission délicate : infiltrer un réseau djihadiste pour déjouer une attaque terroriste imminente visant des ressortissants américains sur le sol britannique.

Ce résumé vous semble bien filandreux ? Ou alors, en le lisant une seconde fois, pas si compliqué ? Tel est bien le problème de Conspiracy : un film qui voudrait se donner l’apparence de la complexité mais peine à cacher son indigence.

Michael Apted à la réalisation est un honnête faiseur qui a signé des films de studio : un James Bond (Le Monde ne suffit pas), le troisième volet du Monde de Narnia, quelques épisodes de Masters of Sex. Il abat besogneusement la tâche, alternant quelques molles scènes de fusillade et des dialogues téléphonés. On se laisse gentiment happer par l’action, attendant que se révèle la « conspiration » que le titre annonce. Une bonne surprise : l’arrivée au milieu du film du séduisant Orlando Bloom dont l’évolution du personnage est la seule dimension surprenante de ce thriller par trop convenu.

Pour le dire en une phrase assassine : un film tellement mauvais qu’il ne mérite même pas un coup de gueule.

La bande-annonce

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