Crazy Rich Asians ☆☆☆☆

Rachel et Nick sont chinois. Elle est née aux États-Unis, lui à Singapour.
Rachel et Nick sont jeunes, beaux, intelligents et amoureux. Mais Nick a un défaut. Il est riche. Immensément riche. Et sa famille qui possède une bonne part de l’immobilier de l’État-cité, voit d’un mauvais œil leur union.

Le XXIème sera asiatique ou ne sera pas. Les spécialistes qui, vers 2090, feront retour sur le siècle finissant, marqué par le basculement des centres de pouvoir vers l’Asie et la fin de la suprématie occidentale sur le monde, évoqueront peut-être le best-seller de Kevin Kawan et son adaptation cinématographique comme le signe avant-coureur de ce basculement de puissance. Pour la première fois en effet, un blockbuster hollywoodien se déroule à Singapour avec une distribution composée exclusivement d’acteurs asiatiques.

Crazy Rich Asians met en effet en scène des personnages dont nous ne sommes guère coutumiers : des « Chinois pétés de thune » (ce titre aurait été certes moins élégant que l’original en anglais). Le film est l’occasion de montrer le luxe ostentatoire dans lequel cette folle jeunesse s’ébroue : une réception fastueuse dans l’hacienda familiale, un enterrement de vie de garçon dans un supertanker customisé, un mariage à quarante millions de dollars dans une église transformée en rizière… Bref, un La Vérité si je mens made in Singapour.

Mais, hélas, une fois satisfaite la curiosité qu’inspire ce sujet inédit, il ne reste… pas grand-chose. Crazy Rich Asians est une bluette simplette, pour ne pas dire idiote. La charmante Rachel doit affronter l’hostilité de sa belle famille (étrangement réduite aux seules figures féminines d’une mère et d’une grand-mère, le père et le grand-père n’apparaissant jamais sans trop qu’on sache pourquoi). Il y a des méchants et des gentils. Et pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c’est très utile. Un peu d’astuces, d’espièglerie. C’est la vie de Candy

La bande-annonce

Un commentaire sur “Crazy Rich Asians ☆☆☆☆

  1. Je le vois pour la troisième (ou est-ce la quatrième ?) fois et je me dis que, vraiment, nous sommes différents… ce n’est certes pas « le Cuirassé Potemkine », mais ce n’est franchement pas pire que « La, la, machin »…

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