MaXXXine ★☆☆☆

Six ans après la tuerie, racontée dans X, dont elle a réchappé de justesse au Texas, l’actrice porno Maxine Minx (Mia Goth) décroche enfin un rôle dans une production à gros budget à Hollywood. Il s’agit de la suite d’un film d’horreur dont la réalisatrice (Elizabeth Debicki) a une réputation exécrable. Mais, alors que le tournage se prépare, Los Angeles est agité par des crimes en série, mis en scène comme des rituels sataniques. Les victimes se multiplient autour de Maxine, conduisant le duo de policiers chargés de l’enquête à soupçonner que le jeune femme est liée à l’auteur de ces crimes sanglants.

Deux ans après X et Pearl (directement sorti en vidéo), Ti West clôt la trilogie porno-horrifique construite autour de l’actrice britannique Mia Goth. Il s’agit d’un slasher, un sous-genre du film d’horreur, mettant en scène un tueur psychopathe commettant des crimes atroces. Si X se déroulait dans le huis clos d’une ferme isolée, MaXXXine a pour cadre le Hollywood, crade et poisseux des années 80, avec ses impasses miteuses et ses toilettes nauséabondes.

Mia Goth paie de sa personne dans un personnage de femme puissante, symbole du female empowerment. Elle est très convaincante, comme elle l’était déjà dans X. Mais sa seule performance ne suffit pas à sauver le film qui s’enlise dans une intrigue mollassonne, ponctuée par une série de crimes tous plus sordides les uns que les autres. La résolution de l’enquête et la découverte du criminel tournent au grand n’importe quoi.

On voit mal, hors du cercle étroit des amateurs du genre, quel public cette série B oubliable pourrait séduire.

La bande-annonce

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