A Cure for Life ★☆☆☆

Broker à New York, Lockhart (Dane DeHaan) est envoyé par sa banque en Europe pour y retrouver un associé. Celui-ci semble avoir perdu la raison alors qu’il suivait une cure dans un établissement situé au cœur des Alpes suisses.

Après la trilogie « Pirate des Caraïbes », Gore Verbinski démontre qu’il a un vrai talent personnel. « A Cure for Life » vaut en effet par sa réalisation bluffante, qui vire parfois à l’esbroufe. Gore Verbinski et son chef opérateur ont réussi à construire un décor étonnant : un château néo-gothique, qui n’est pas sans rappeler par sa localisation celui de Louis II de Bavière, au sommet d’une montagne alpine. Dans ce château règne en maître un Dracula suisse : le docteur Volmer qui, avec un mélange de politesse mielleuse et de détermination froide, interdit à ses patients de quitter son établissement. Ses couloirs sont filmés comme des salles des machines dans une iconographie steampunk intemporelle.

Quel mystère cache-t-il ? Sans doute le pressent-on rapidement. Pour autant, cela ne gâche pas le plaisir sadique qu’on prend à voir Lockhart échouer encore et encore à s’échapper. Le film aurait été bien meilleur s’il s’était arrêté quinze minutes avant sa fin. Il sacrifie hélas aux règles d’un épilogue hollywoodien grand-guignolesque qui en affadit considérablement l’oppressante ambiance.

La bande-annonce

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