Una Promessa ★☆☆☆

Angela travaille dans une exploitation agricole et meurt dans des circonstances mystérieuses. Son mari, Giuseppe, accompagné de son fils, Anto, décide de s’y faire employer pour élucider les circonstances de sa disparition. Il découvre la réalité du travail des journaliers et la violence de l’oppression que font peser sur eux un patron sans cœur et son contremaître sanguinaire.

Résumé comme je viens de le faire, Una Promessa pourrait passer pour un film policier sur l’élucidation d’un crime et la réalisation d’une vengeance. Il n’en est rien. Le film des frères De Serio, venus du documentaire, est plus proche du naturalisme d’un Mediterranea, ce film sorti en 2015 qui documentait l’impossible insertion d’un immigré africain dans le sud de l’Italie

Son véritable objet est la description révoltante de l’esclavage moderne imposé aux travailleurs immigrés dans les champs de l’Italie du sud. Son moteur est l’amour père-fils qui unit irréductiblement Giuseppe et Anto, façon La vita è bella.

L’histoire s’achève dans un paroxysme de violence qui a valu au film une interdiction aux moins de douze ans. Cette scène, éprouvante, fait oublier la lenteur de l’heure qui la précède où quasiment rien ne se passe. Elle ne suffit pas pour autant à sauver le film, plombé par des personnages trop manichéens.

La bande-annonce

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