Toute ressemblance… ★★☆☆

Depuis dix-huit ans, Cédric Saint Guérande alias CSG (Franck Dubosc) est le présentateur préféré des Français. Chaque soir, à vingt heures tapantes, il présente le journal télévisé. Il doit son succès et sa popularité à un mélange de talent, de charme, d’esbrouffe. Adulé par le public comme par sa concierge (Sylvie Testud), fidèlement secondé par son producteur (Jérôme Commandeur), tendrement aimé par sa femme (l’ancienne James Bond girl Caterina Murino), CSG est au firmament de sa gloire. Mais l’arrivée à la présidence de la chaîne de Julien Demaistre (Denis Podalydès), précédé d’une solide réputation de coupeur de têtes, menace sa toute-puissance.
Toute ressemblance avec des faits réels ne serait pas nécessairement fortuite

On a dit beaucoup de mal du film de Michel Denisot. « Caricatural et vulgaire » (Le Figaro), « affligeant » (Le Monde). Nous voilà prévenus : nous n’irons pas voir un chef d’oeuvre, tout au mieux une aimable pochade sur les petits secrets du monde de la télévision. Tant de tomates lancées sur l’un des plus célèbres animateurs de France nous inciteraient presqu’à l’indulgence. Son film mérite-t-il tant de fiel ?

Non. Toute ressemblance… ne mérite certainement pas quatre étoiles. Ni trois. Avec une indulgence coupable, on lui en mettra deux ; car c’est une gentille comédie qui se regardera volontiers un dimanche soir sur petit écran, ni meilleure ni pire que les feel-good movies qu’on y voit trop souvent.

Michel Denisot ne fait pas dans la dentelle en décrivant des stars du PAF obsédées par le pouvoir, l’argent, le sexe, le botox et la drogue. De journalisme, d’éthique du travail, il n’est guère question. Le parti pris est plus gaulois. Il n’empêche qu’il fait souvent mouche et qu’on découvre quelques scènes hilarantes que la bande-annonce n’avait pas déflorées.

La bande-annonce

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